Réfugiés tchadiens arrivant au Cameroun en 2008. AFP PHOTO/KAMBOU SIA
A environ une trentaine de kilomètres de Garoua, au nord du Cameroun, le réfugié Taryandé Bodalta doit quitter prochainement le camp. Les autorités camerounaises lui ont lancé un ultimatum ainsi qu'aux cent autres réfugiés tchadiens qui y résident encore. « Il y a des problèmes dans notre pays d’origine. Nous voulons être installés dans un pays où nous espérons vivre en paix et en sécurité », explique-t-il pour justifier son refus.
Un pays sûr pour ses enfants qui ne sont même pas scolarisés au Cameroun. L'espoir de Taryandé Bodalta est tenace mais irréalisable d'après Catherine Hamon Scharp, chargée de mission au HCR : « la réinstallation répond très rarement à des préoccupations qui concernent un groupe de réfugiés, c’est une solution individuelle. Il n’a jamais été question de réinstaller ce groupe de réfugiés tchadiens parce qu’ils ne répondaient pas, ni individuellement ni en groupe, aux critères de réinstallation ».
La réintégration locale serait finalement la seule option dans l'immédiat. Déjà choisie par d'autres réfugiés tchadiens, elle permet d'éviter le rapatriement et de quitter le camp. Selon le gouverneur de Garoua, Otto Joseh, la population camerounaise est même prête à accueillir les derniers réfugiés restants. Mais Taryandé Bodalta, refuse cette vie. Il craint de devoir travailler pour un euro par jour sans avoir de logement à lui. Malgré les nombreuses négociations avec le HCR le sort des réfugiés reste dans l'impasse.
Source : Rfi.fr
Un pays sûr pour ses enfants qui ne sont même pas scolarisés au Cameroun. L'espoir de Taryandé Bodalta est tenace mais irréalisable d'après Catherine Hamon Scharp, chargée de mission au HCR : « la réinstallation répond très rarement à des préoccupations qui concernent un groupe de réfugiés, c’est une solution individuelle. Il n’a jamais été question de réinstaller ce groupe de réfugiés tchadiens parce qu’ils ne répondaient pas, ni individuellement ni en groupe, aux critères de réinstallation ».
La réintégration locale serait finalement la seule option dans l'immédiat. Déjà choisie par d'autres réfugiés tchadiens, elle permet d'éviter le rapatriement et de quitter le camp. Selon le gouverneur de Garoua, Otto Joseh, la population camerounaise est même prête à accueillir les derniers réfugiés restants. Mais Taryandé Bodalta, refuse cette vie. Il craint de devoir travailler pour un euro par jour sans avoir de logement à lui. Malgré les nombreuses négociations avec le HCR le sort des réfugiés reste dans l'impasse.
Source : Rfi.fr
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