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Au Mali, le processus de paix est en danger

Le week-end a été sanglant dans le nord du Mali. Des groupes armés rivaux se sont une nouvelle fois affrontés, non loin de la localité de Tessit notamment. Le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) accuse l'armée malienne de combattre aux côtés du Gatia, un groupe armé pro-gouvernemental. Bamako dément catégoriquement.



Un enfant, devant une fresque peinte sur un mur de Tombouctou, en juillet 2013. REUTERS/Joe Penney
Un enfant, devant une fresque peinte sur un mur de Tombouctou, en juillet 2013. REUTERS/Joe Penney

A l'ouest de la localité de Tessit, la tension règne toujours. Tension également dans la région de Tabankort, où groupes rebelles et groupes armés pro-gouvernementaux se regardent en chiens de faïence.

Ce dimanche, des sources sécuritaires ont même remarqué sur le terrain un renforcement des positions de l'un des belligérants au sud de la localité de Tabankort. Et pour ne pas arranger la situation, un nouveau front pourrait rapidement s'ouvrir, toujours dans le nord du Mali.

Dans un communiqué, l'ONU a condamné les violences en cours avant d'inviter les uns et les autres à rejoindre la table des négociations. Les Algériens pensaient pouvoir aboutir à un accord de paix en 100 jours, mais cela fait huit bons mois que durent les palabres.

Le projet d'accord de paix est durement critiqué à Bamako par une partie de la classe politique et de la société civile malienne. Sur ce même projet d'accord, le gouvernement malien lui-même a des réserves.

En face, les groupes rebelles tapent pourtant du poing sur la table, trouvant que le texte, qui n'est pas encore signé, est plutôt à l'avantage du gouvernement malien. En somme, compte tenu de la situation sur le terrain, le processus de paix est en danger.


Rfi.fr

Lundi 9 Février 2015 - 12:33


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