Situé en contrebas de deux grosses artères de Bor, le quartier de Nigel patauge dans près d’un mètre d’eau stagnante. À l’aide de casseroles, trois frères écopent l’eau qui a envahi leur maison. Leur sœur de 21 ans, Athou Bol Kuol, témoigne : « Il y a eu une énorme pluie il y a trois semaines qui a provoqué ces inondations. Ça a détruit tout ce que nous avions à l’intérieur de la maison : nos matelas, les affaires que nous avions dans des valises, et la nourriture que nous avions en stock ».
Les autorités disent manquer de moyens
D’autres femmes s’approchent. Elles ont dû quitter leur domicile et campent dans la rue. Parmi elles, Awok Anyang, une femme très frêle de 60 ans, vit dans sous une moustiquaire tendue entre deux bâtons.
« Le gouvernement dit qu’il va nous venir en aide, mais nous sommes dans l’eau depuis un mois maintenant et ils ne sont pas venus. Nous dormons dehors et nous nous faisons piquer par les moustiques, nous n’avons pas de bâches en plastique pour construire des abris. Que devons-nous faire ? Quitter la ville ? Si la pluie se met à me battre, je risque de mourir, car je n’ai pas assez de forces, pas de nourriture. Et je n’ai nulle part où aller ».
Les autorités locales disent manquer de moyens pour faire face. Elles se heurtent aussi à un problème épineux : l’évacuation de certaines zones résidentielles nécessaires afin d’ouvrir des canaux de drainage des eaux de pluie.
Les autorités disent manquer de moyens
D’autres femmes s’approchent. Elles ont dû quitter leur domicile et campent dans la rue. Parmi elles, Awok Anyang, une femme très frêle de 60 ans, vit dans sous une moustiquaire tendue entre deux bâtons.
« Le gouvernement dit qu’il va nous venir en aide, mais nous sommes dans l’eau depuis un mois maintenant et ils ne sont pas venus. Nous dormons dehors et nous nous faisons piquer par les moustiques, nous n’avons pas de bâches en plastique pour construire des abris. Que devons-nous faire ? Quitter la ville ? Si la pluie se met à me battre, je risque de mourir, car je n’ai pas assez de forces, pas de nourriture. Et je n’ai nulle part où aller ».
Les autorités locales disent manquer de moyens pour faire face. Elles se heurtent aussi à un problème épineux : l’évacuation de certaines zones résidentielles nécessaires afin d’ouvrir des canaux de drainage des eaux de pluie.
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