Devant la CI dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16, Karim Wade dans les liens de la détention pour malversations financières et concussions à hauteur de 694 milliards plus 98 autres découverts récemment, n’a pas été du tout coopératif. Vers é heures du matin dans les locaux de la CREI, il a boudé l’audience. Accompagné de ses avocats, Mes Ciré Clédor Ly, Demba Ciré Bathily et Seydou Diagne, il est ressorti de la CI. Et ce, sans aucune réaction des gendarmes et les éléments de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) qui n’ont enclenché aucune action pour le faire réintégrer de force la salle d’audience.
« Notre rôle se limite à le convoyer jusqu’à la CREI et veiller sur sa sécurité. Nous n’avons pas à le forcer à entrer dans la salle » confie une source policière au journal « l’observateur » qui précise que pour éviter que les choses ne dégénèrent, c’est le président de la CI, Cheikh Tidiane Bèye qui a été obligé de jouer les sapeurs pompiers.
Mais c’était sans compter avec le collectif des conseils de Wade-fils qui crient leur rage.
« Menottez-le si vous voulez pour le faire entrer de force dans la salle. La procédure est illégale, M. le président. Il n’entrera pas. Nous refusons de participer à une mascarade judiciaire. Aujourd’hui, c’est le 16 octobre, jour férié, jour de fête de la Tabaski. Vous êtes dans l’illégalité. Karim Wade ne peut pas être inculpé un jour férié », tempêtent-ils. Loin de lâcher du lest, le juge Bèye se tourne auprès de l’inculpé pour le convaincre d’entendre raison et d’intégrer la salle.
Ce que Karim finira par accepter sans toutefois répondre à la moindre question.
Pis, c’est un procès verbal d’inculpation vide que le juge de la CI est obligé de ranger dans les tiroirs de la CREI la même nuit vers les coups de 03 heures du matin. Heure à laquelle, Karim Wade qui est resté muet a été acheminé à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss.
« Notre rôle se limite à le convoyer jusqu’à la CREI et veiller sur sa sécurité. Nous n’avons pas à le forcer à entrer dans la salle » confie une source policière au journal « l’observateur » qui précise que pour éviter que les choses ne dégénèrent, c’est le président de la CI, Cheikh Tidiane Bèye qui a été obligé de jouer les sapeurs pompiers.
Mais c’était sans compter avec le collectif des conseils de Wade-fils qui crient leur rage.
« Menottez-le si vous voulez pour le faire entrer de force dans la salle. La procédure est illégale, M. le président. Il n’entrera pas. Nous refusons de participer à une mascarade judiciaire. Aujourd’hui, c’est le 16 octobre, jour férié, jour de fête de la Tabaski. Vous êtes dans l’illégalité. Karim Wade ne peut pas être inculpé un jour férié », tempêtent-ils. Loin de lâcher du lest, le juge Bèye se tourne auprès de l’inculpé pour le convaincre d’entendre raison et d’intégrer la salle.
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