Pour motiver toute une génération de jeunes filles et femmes à prendre part à la vie politique, les institutions concernées misent sur un radio feuilleton. « Nous avons discuté pendant le développement du projet, explique Susan Coles, ambassadeur d'Australie aux Comores. C'est important de présenter la vie politique comme quelque chose d'intéressant et peut-être aussi d'un peu cool pour les jeunes femmes d'être concernées par ça, d'être engagées dans leur communautés avec d'autres jeunes gens dans un parti politique par exemple », explique-t-elle.
Le radio feuilleton racontera les embûches, les déceptions et les victoires de personnages politiques féminins. L'une des pionnières du genre en politique comorienne, Moinaécha Mroudjaé a évoqué les clés de l'introduction de la femme en politique.
« La femme ne doit pas attendre »
« La femme ne doit pas attendre parce que les hommes n'accepteront pas, à aucun moment, de nous donner leur place si on arrache pas cette place là. C'est rare que vous voyiez des femmes dans les bureaux politiques. Elles sont dans un parti mais quand il y a les discussions un peu chaudes, on ne les convoque pas. Nous devons militer dans les partis politiques et pas rester dans nos associations parce que là nous allons tout perdre. La femme doit arracher sa place », affirme-t-elle.
Ce projet bénéficie d'un budget de 40 000 euros alloué par l'ambassade d'Australie. Madame l'ambassadeur a également rencontré le chef de l'Etat qui l'a assuré de son soutien dans cette démarche.
Le radio feuilleton racontera les embûches, les déceptions et les victoires de personnages politiques féminins. L'une des pionnières du genre en politique comorienne, Moinaécha Mroudjaé a évoqué les clés de l'introduction de la femme en politique.
« La femme ne doit pas attendre »
« La femme ne doit pas attendre parce que les hommes n'accepteront pas, à aucun moment, de nous donner leur place si on arrache pas cette place là. C'est rare que vous voyiez des femmes dans les bureaux politiques. Elles sont dans un parti mais quand il y a les discussions un peu chaudes, on ne les convoque pas. Nous devons militer dans les partis politiques et pas rester dans nos associations parce que là nous allons tout perdre. La femme doit arracher sa place », affirme-t-elle.
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