L’Assemblée nationale se penche ce vendredi 14 mars, sur l’examen du projet de loi n°06/2025 autorisant le Président de la République à signer l’instrument d’adhésion du Sénégal aux statuts de la Banque de Commerce et de Développement de l’Afrique de l’Est et Australe (TDB, Trade and development bank). Cette décision vise « à diversifier les sources de financement du pays et à renforcer son accès aux crédits internationaux. »
Lors de l’examen du texte par l’Inter-commission, composée de la Commission des Affaires étrangères, de la Commission des Finances et de la Commission des Affaires économiques, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a justifié l’adhésion du Sénégal à cette institution financière. Selon elle, « la TDB offre des opportunités intéressantes pour le financement des infrastructures, du secteur de l’énergie et du secteur privé grâce à des prêts concessionnels à court, moyen et long terme ».
Créée dans le cadre de la Zone d’échanges préférentiels des États de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe, la TDB mobilise des fonds sur les marchés internationaux et bénéficie du soutien d’institutions telles que la Banque mondiale et la Commission européenne. « Ses bonnes notations financières par Moody’s et Fitch en font un partenaire attractif pour le Sénégal », a expliqué Mme Fall.
Investissement stratégique
« La participation du Sénégal au capital de la TDB s’élève à 434,5 millions de FCFA, avec une souscription à 62 actions de catégorie A, dont 20 % seront libérés sur cinq ans », a révélé la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Cependant, elle a souligné que « le niveau de contribution, bien que significatif, ne permet pas au pays d’accéder à un poste d’administrateur au sein du conseil de la Banque, composé de dix membres. »
Ledit bureau aura en son sein : cinq (5) administrateurs non exécutif, un (1) représentant des États non africains, un (1) représentant d'institutions africaines, un (1) représentant des groupes des actionnaires et deux (2) administrateurs indépendants.
Lors des débats, les parlementaires ont interrogé la ministre sur la capacité du Sénégal à multiplier les adhésions à différentes banques de développement, compte tenu du contexte financier du pays. En réponse, Yassine Fall a évoqué « l’importance de diversifier les sources de financement afin de maintenir un équilibre entre remboursement de la dette et réalisation de projets d’investissement ».
Cette dernière a affirmé que l’adhésion à la TDB s’inscrit dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050. Ce qui vise « à transformer l’économie du pays par le développement d’infrastructures modernes et le renforcement du secteur privé. » En intégrant cette institution, le Sénégal pourra bénéficier de « mécanismes financiers facilitant les échanges commerciaux avec les autres États membres ».
Lors de l’examen du texte par l’Inter-commission, composée de la Commission des Affaires étrangères, de la Commission des Finances et de la Commission des Affaires économiques, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a justifié l’adhésion du Sénégal à cette institution financière. Selon elle, « la TDB offre des opportunités intéressantes pour le financement des infrastructures, du secteur de l’énergie et du secteur privé grâce à des prêts concessionnels à court, moyen et long terme ».
Créée dans le cadre de la Zone d’échanges préférentiels des États de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe, la TDB mobilise des fonds sur les marchés internationaux et bénéficie du soutien d’institutions telles que la Banque mondiale et la Commission européenne. « Ses bonnes notations financières par Moody’s et Fitch en font un partenaire attractif pour le Sénégal », a expliqué Mme Fall.
Investissement stratégique
« La participation du Sénégal au capital de la TDB s’élève à 434,5 millions de FCFA, avec une souscription à 62 actions de catégorie A, dont 20 % seront libérés sur cinq ans », a révélé la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Cependant, elle a souligné que « le niveau de contribution, bien que significatif, ne permet pas au pays d’accéder à un poste d’administrateur au sein du conseil de la Banque, composé de dix membres. »
Ledit bureau aura en son sein : cinq (5) administrateurs non exécutif, un (1) représentant des États non africains, un (1) représentant d'institutions africaines, un (1) représentant des groupes des actionnaires et deux (2) administrateurs indépendants.
Lors des débats, les parlementaires ont interrogé la ministre sur la capacité du Sénégal à multiplier les adhésions à différentes banques de développement, compte tenu du contexte financier du pays. En réponse, Yassine Fall a évoqué « l’importance de diversifier les sources de financement afin de maintenir un équilibre entre remboursement de la dette et réalisation de projets d’investissement ».
Cette dernière a affirmé que l’adhésion à la TDB s’inscrit dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050. Ce qui vise « à transformer l’économie du pays par le développement d’infrastructures modernes et le renforcement du secteur privé. » En intégrant cette institution, le Sénégal pourra bénéficier de « mécanismes financiers facilitant les échanges commerciaux avec les autres États membres ».
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