Au lendemain de la manifestation contre le terrorisme qui a rassemblé, samedi 26 août, 500 000 personnes dans les rues de Barcelone, l’affrontement a repris de plus belle entre le président catalan, Carles Puigdemont, partisan de l’indépendance de sa région, et le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy.
Dans un entretien au quotidien numérique catalan El Nacional, M. Puigdemont a de nouveau souligné son « engagement inébranlable » à tenir un référendum unilatéral d’autodétermination le 1er octobre et a même proposé à Madrid « une transition courte » si le oui l’emporte.
Après les attentats du 17 août, a ajouté le chef de l’exécutif régional, « nous sommes préparés à affronter n’importe quelle éventualité et nous pouvons gérer nos responsabilités ». Les Catalans « peuvent être certains que lorsque nous convoquerons le référendum, celui-ci aura lieu », a déclaré M. Puigdemont, qui a également précisé que les urnes sont prêtes.
De son côté, Mariano Rajoy, qui s’oppose férocement à un scrutin qu’il considère illégal, a demandé publiquement aux séparatistes de renoncer à leur « plan de rupture ». Lors d’une réunion du Parti populaire à Pontevedra (Galice), le premier ministre conservateur a répété que son gouvernement avait bien l’intention de « défendre la souveraineté nationale et la Constitution ». Mais si M. Rajoy répète sur tous les tons que le référendum n’aura pas lieu, il n’a pas dévoilé par quels moyens il compte l’empêcher. Barcelone et Madrid s’acheminent donc, doucement mais sûrement, vers une collision.
Dans un entretien au quotidien numérique catalan El Nacional, M. Puigdemont a de nouveau souligné son « engagement inébranlable » à tenir un référendum unilatéral d’autodétermination le 1er octobre et a même proposé à Madrid « une transition courte » si le oui l’emporte.
Après les attentats du 17 août, a ajouté le chef de l’exécutif régional, « nous sommes préparés à affronter n’importe quelle éventualité et nous pouvons gérer nos responsabilités ». Les Catalans « peuvent être certains que lorsque nous convoquerons le référendum, celui-ci aura lieu », a déclaré M. Puigdemont, qui a également précisé que les urnes sont prêtes.
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