C'était une réunion surprise pour annoncer à la communauté internationale la reprise des négociations entre les parties à propos du futur plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, décidée lors d’une réunion extraordinaire du bureau des chefs d’États de l’Union africaine vendredi dernier. Le Conseil, uni, s’est félicité de ces avancées, mais a pu d’ores et déjà voire qu’elles étaient fragiles.
Ce sont les États-Unis qui ont demandé à inscrire le barrage de la Renaissance sur à l’agenda du Conseil, pour leur allié l’Égypte, arguant que l’accès à l’eau relevait des questions de paix et sécurité internationales. Les membres du Conseil se sont unanimement félicités de l’initiative soudanaise de raviver les négociations après le froid de ces derniers mois, et de la médiation de l’Union africaine. Et la représentante de l’ONU Rosemary DiCarlo a confirmé que 90% des questions techniques qui posaient problème auraient été résolues.
Il reste tout de même pour les trois protagonistes à s’entendre notamment sur un mécanisme des résolutions en cas de disputes ultérieures. Très optimistes, de nombreux observateurs ont répété qu’un accord pouvait être signé entre les trois pays d’ici deux semaines.
Mais l’issue des négociations reste fragile: en témoigne l’échange tendu entre le ministre des Affaires étrangères égyptien et l’ambassadeur éthiopien au Conseil lorsqu’ils ont rappelé les situations respectives de leurs pays. L’Éthiopie s’est aussi indignée que le sujet soit remonté à New York. Les membres du Conseil ont multiplié les appels à ce qu’aucune partie ne fasse d’action unilatérale qui mettrait en péril la négociation… et par là, la crédibilité de l’Union africaine.
Ce sont les États-Unis qui ont demandé à inscrire le barrage de la Renaissance sur à l’agenda du Conseil, pour leur allié l’Égypte, arguant que l’accès à l’eau relevait des questions de paix et sécurité internationales. Les membres du Conseil se sont unanimement félicités de l’initiative soudanaise de raviver les négociations après le froid de ces derniers mois, et de la médiation de l’Union africaine. Et la représentante de l’ONU Rosemary DiCarlo a confirmé que 90% des questions techniques qui posaient problème auraient été résolues.
Il reste tout de même pour les trois protagonistes à s’entendre notamment sur un mécanisme des résolutions en cas de disputes ultérieures. Très optimistes, de nombreux observateurs ont répété qu’un accord pouvait être signé entre les trois pays d’ici deux semaines.
Mais l’issue des négociations reste fragile: en témoigne l’échange tendu entre le ministre des Affaires étrangères égyptien et l’ambassadeur éthiopien au Conseil lorsqu’ils ont rappelé les situations respectives de leurs pays. L’Éthiopie s’est aussi indignée que le sujet soit remonté à New York. Les membres du Conseil ont multiplié les appels à ce qu’aucune partie ne fasse d’action unilatérale qui mettrait en péril la négociation… et par là, la crédibilité de l’Union africaine.
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