« Le processus électoral vient de s’achever ». Ce sont les premiers mots de Patrice Talon lors de son allocution d’une dizaine de minutes à la télévision nationale, lundi soir. Le président béninois répond ainsi indirectement à l’opposition qui réclame encore aujourd’hui l’annulation des élections législatives du 28 avril dernier.
C’est surtout à cause de la Charte des partis et de la loi électorale que l’opposition a vu sa liste invalidée. Sur ces deux points, le chef de l’État béninois annonce : « Je voudrais inviter le nouveau Parlement à rassurer l’opposition politique en procédant à la relecture responsable de la Charte des partis et du code électoral. » Une nouvelle Assemblée de 83 députés acquis au chef de l'État a en effet été installé le 16 mai.
Patrice Talon promet également : « J’inviterai très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun : le Bénin. »
Pas de calendrier et aucune indication sur la forme. Sur les violences des 1er et 2 mai, qui ont fait quatre morts selon Amnesty International, le chef de l’État déclare : « Ma tristesse est immense et je présente ma profonde compensation aux familles éplorées. Notre pays aura payé un lourd tribut et cela ne doit plus jamais se reproduire. »
Et d’ajouter que « certains acteurs ont manqué de sagesse, de mesure et de patriotisme » pour des « querelles politiciennes » et des « frustrations » nées de la « réforme majeure du système partisan », « souhaitée et redoutée ».
C’est surtout à cause de la Charte des partis et de la loi électorale que l’opposition a vu sa liste invalidée. Sur ces deux points, le chef de l’État béninois annonce : « Je voudrais inviter le nouveau Parlement à rassurer l’opposition politique en procédant à la relecture responsable de la Charte des partis et du code électoral. » Une nouvelle Assemblée de 83 députés acquis au chef de l'État a en effet été installé le 16 mai.
Patrice Talon promet également : « J’inviterai très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun : le Bénin. »
Pas de calendrier et aucune indication sur la forme. Sur les violences des 1er et 2 mai, qui ont fait quatre morts selon Amnesty International, le chef de l’État déclare : « Ma tristesse est immense et je présente ma profonde compensation aux familles éplorées. Notre pays aura payé un lourd tribut et cela ne doit plus jamais se reproduire. »
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