Le président du Bénin Thomas Boni Yayi
A en croire les explications fournies par le procureur de la République c'est mercredi dernier que le complot contre le chef de l'Etat a été mis en oeuvre.
A cette date, explique Justin Gbénaméto, l'homme d'affaires Patrice Talon a réuni dans un hôtel de Bruxelles la nièce du président, le médecin personnel du chef de l'Etat et l'ancien ministre du Commerce et de l'Industrie. Toujours selon cette source, ces trois personnes se sont vus promettre par Patrice Talon un milliard de francs CFA chacun pour mener à bien l'assassinat.
Patrice Talon, le présumé commanditaire, un proche du président
«Deux jours plus tard, les médicaments empoisonnés ont été réceptionnés à l'aéroport de Cotonou par l'ex-ministre qui les a transmis au docteur Cissé. Il devait les administrer le lendemain au président. Heureusement que la nièce a parlé de cette affaire à sa soeur et à son petit ami. C'est eux qui ont informé le chef de l'Etat du complot» assure le procureur de la République qui dit avoir obtenu les aveux de ces trois personnes.
Justin Gbénaméto, Procureur de la République du Bénin: «Ce sont les intéressés eux-mêmes qui ont avoué»
Ils ont reçu des médicaments toxiques de l’homme d’affaires béninois. Ils ont parlé de monsieur Talon… l’opération visait à éliminer le chef de l’Etat, une fois ces médicaments consommés… ce sont les intéressés eux-mêmes qui ont avoué, qui ont déclaré que c’était des produits toxiques…
Dans la soirée, Zoubérath Kora-Séké, Mudjaidou Soumanou et Ibrahim Mama Cisse ont été inculpés, notamment de tentative d'assassinat, puis conduits à la prison de Cotonou.
Le procureur a par ailleurs requis l'émission d'un mandat d'arrêt international contre Patrice Talon. Après s'être vu retiré plusieurs contrats avec l'Etat, cet ancien très proche du président se retrouve aujourd'hui dans le collimateur de la justice béninoise. Joseph Djobenou, avocat de deux des trois inculpés, considère que si un complot existe, peut-être que celui-ci n'est pas là où on le croit.
Joseph Djogbenou: «il y a suffisamment d’éléments qui laissent penser que peut-être le complot existe-t-il mais de quel côté, on ne peut le dire pour le moment»
Avocat de deux des inculpés
On ne peut pas dire dans quelles conditions les déclarations ont été obtenues et quel est le contenu des déclarations. Je n’ai même pas pu consulter les procès verbaux d’enquête préliminaire... l’essentiel de cette affaire n’est pas encore révélé. Il y a encore beaucoup plus d’opacité de que lumière. Déjà, alors que l’on est soumis au secret de l’instruction, on a divulgué l’essentiel…
Source: RFI
A cette date, explique Justin Gbénaméto, l'homme d'affaires Patrice Talon a réuni dans un hôtel de Bruxelles la nièce du président, le médecin personnel du chef de l'Etat et l'ancien ministre du Commerce et de l'Industrie. Toujours selon cette source, ces trois personnes se sont vus promettre par Patrice Talon un milliard de francs CFA chacun pour mener à bien l'assassinat.
Patrice Talon, le présumé commanditaire, un proche du président
«Deux jours plus tard, les médicaments empoisonnés ont été réceptionnés à l'aéroport de Cotonou par l'ex-ministre qui les a transmis au docteur Cissé. Il devait les administrer le lendemain au président. Heureusement que la nièce a parlé de cette affaire à sa soeur et à son petit ami. C'est eux qui ont informé le chef de l'Etat du complot» assure le procureur de la République qui dit avoir obtenu les aveux de ces trois personnes.
Justin Gbénaméto, Procureur de la République du Bénin: «Ce sont les intéressés eux-mêmes qui ont avoué»
Ils ont reçu des médicaments toxiques de l’homme d’affaires béninois. Ils ont parlé de monsieur Talon… l’opération visait à éliminer le chef de l’Etat, une fois ces médicaments consommés… ce sont les intéressés eux-mêmes qui ont avoué, qui ont déclaré que c’était des produits toxiques…
Dans la soirée, Zoubérath Kora-Séké, Mudjaidou Soumanou et Ibrahim Mama Cisse ont été inculpés, notamment de tentative d'assassinat, puis conduits à la prison de Cotonou.
Le procureur a par ailleurs requis l'émission d'un mandat d'arrêt international contre Patrice Talon. Après s'être vu retiré plusieurs contrats avec l'Etat, cet ancien très proche du président se retrouve aujourd'hui dans le collimateur de la justice béninoise. Joseph Djobenou, avocat de deux des trois inculpés, considère que si un complot existe, peut-être que celui-ci n'est pas là où on le croit.
Joseph Djogbenou: «il y a suffisamment d’éléments qui laissent penser que peut-être le complot existe-t-il mais de quel côté, on ne peut le dire pour le moment»
Avocat de deux des inculpés
On ne peut pas dire dans quelles conditions les déclarations ont été obtenues et quel est le contenu des déclarations. Je n’ai même pas pu consulter les procès verbaux d’enquête préliminaire... l’essentiel de cette affaire n’est pas encore révélé. Il y a encore beaucoup plus d’opacité de que lumière. Déjà, alors que l’on est soumis au secret de l’instruction, on a divulgué l’essentiel…
Source: RFI
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