C’est un bilan qui s’est considérablement alourdi depuis le dimanche 14 mars : 74 manifestants sont morts lors de cette journée sanglante, 20 autres hier. Aujourd’hui, des habitants de la banlieue industrielle de Hlaing Tharyar, près de Rangoun, là où se trouvent un grand nombre d’usines textiles, ont fui le quartier. La loi martiale y a été décrétée dimanche après l’incendie d’une trentaine d’usines chinoises prises d’assaut par des manifestants.
Colère contre Pékin
La colère contre Pékin s’est intensifiée ces dernières semaines, un grand nombre de manifestants estimant que la Chine n’est pas suffisamment ferme vis-à-vis des généraux birmans. La Chine s’est déclarée « très préoccupée » pour la sécurité de ses ressortissants et a demandé aux autorités de prendre des mesures pour « éviter résolument que de tels incidents ne se reproduisent ».
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dénoncé, par l'intermédiaire de son porte-parole Stéphane Dujarric, un « bain de sang ». Il a également appelé la communauté internationale « y compris les acteurs régionaux, à se rassembler en solidarité avec le peuple birman et ses aspirations démocratiques ». Actuellement, toute personne interpellée dans les cinq cantons de Rangoun où la loi martiale a été instaurée, risque d'être renvoyée devant un tribunal militaire, avec une peine minimale de trois ans de travaux forcés.
Les prix flambent
Les prix des denrées alimentaires et de l'essence flambent en Birmanie depuis le coup d'État militaire, risquant d'aggraver les conditions de vie des plus vulnérables, s'est alarmé mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
Colère contre Pékin
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