Surnommé « le Ben Laden birman » par le magazine américain Time pour son rôle dans la propagation de la haine contre les musulmans dans une Birmanie majoritairement bouddhiste, le moine de 52 ans est apparu dans une vidéo, s'adressant à ses partisans à Rangoun et portant un masque contre le Covid-19. « Je vais me rendre à la police et faire ce qu'elle me demande », leur a-t-il dit avant de monter dans un taxi.
Connu pour ses diatribes contre les musulmans et tout particulièrement contre les Rohingyas persécutés, le moine de 52 ans s'en était également pris à la dirigeante civile de la Birmanie, Aung San Suu Kyi, et à son gouvernement, ce qui avait été à l'origine du mandat d'arrêt lancé contre lui.
En s'adressant à ses partisans lundi, il a accusé le gouvernement de l'avoir contraint à fuir et a appelé ses compatriotes à se débarrasser par les urnes du pouvoir « maléfique » de Aung San Suu Kyi et de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
Un responsable du ministère des Affaires religieuse du gouvernement régional de Rangoun, Sein Maw, a confirmé son arrestation par la police. Wirathu encourt une peine de trois ans de prison s'il est reconnu coupable de tentative de semer « la haine ou le mépris » ou bien « d'inciter à la désaffection » à l'encontre du gouvernement.
En 2017, la plus haute autorité bouddhiste de Birmanie lui avait interdit de prêcher pendant un an, en raison de ses discours de haine. Favorable aux militaires birmans, il avait néanmoins continué après cette interdiction de participer à des rassemblements nationalistes pour critiquer avec virulence le gouvernement d'Aung San Suu Kyi, accusé notamment de « corruption ».
Selon l'analyste David Mathieson basé à Rangoun, les autorités auraient pu le trouver avant qu'il ne se rende, mais elles ont sans doute voulu éviter une arrestation risquant d'accentuer son aura auprès de ses partisans. « Il veut être un martyr, alors pourquoi lui donner l'oxygène pour y parvenir ? », a-t-il estimé.
La réapparition de Wirathu à quelques jours des élections n'est pas une coïncidence, selon Richard Horsey du centre d'analyse International crisis group (ICG) à Rangoun. « En faisant les manchettes (de la presse) juste avant les élections, il espère montrer le gouvernement LND comme un ennemi du nationalisme bouddhiste », a-t-il affirmé. La LND est donnée favorite aux élections législatives et régionales prévues le 8 novembre.
Connu pour ses diatribes contre les musulmans et tout particulièrement contre les Rohingyas persécutés, le moine de 52 ans s'en était également pris à la dirigeante civile de la Birmanie, Aung San Suu Kyi, et à son gouvernement, ce qui avait été à l'origine du mandat d'arrêt lancé contre lui.
En s'adressant à ses partisans lundi, il a accusé le gouvernement de l'avoir contraint à fuir et a appelé ses compatriotes à se débarrasser par les urnes du pouvoir « maléfique » de Aung San Suu Kyi et de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
Un responsable du ministère des Affaires religieuse du gouvernement régional de Rangoun, Sein Maw, a confirmé son arrestation par la police. Wirathu encourt une peine de trois ans de prison s'il est reconnu coupable de tentative de semer « la haine ou le mépris » ou bien « d'inciter à la désaffection » à l'encontre du gouvernement.
En 2017, la plus haute autorité bouddhiste de Birmanie lui avait interdit de prêcher pendant un an, en raison de ses discours de haine. Favorable aux militaires birmans, il avait néanmoins continué après cette interdiction de participer à des rassemblements nationalistes pour critiquer avec virulence le gouvernement d'Aung San Suu Kyi, accusé notamment de « corruption ».
Selon l'analyste David Mathieson basé à Rangoun, les autorités auraient pu le trouver avant qu'il ne se rende, mais elles ont sans doute voulu éviter une arrestation risquant d'accentuer son aura auprès de ses partisans. « Il veut être un martyr, alors pourquoi lui donner l'oxygène pour y parvenir ? », a-t-il estimé.
La réapparition de Wirathu à quelques jours des élections n'est pas une coïncidence, selon Richard Horsey du centre d'analyse International crisis group (ICG) à Rangoun. « En faisant les manchettes (de la presse) juste avant les élections, il espère montrer le gouvernement LND comme un ennemi du nationalisme bouddhiste », a-t-il affirmé. La LND est donnée favorite aux élections législatives et régionales prévues le 8 novembre.
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