« Malgré tous les progrès accomplis, le Burkina n’a pas encore vécu une transition pacifique et démocratique. Donc la peur d’un avenir incertain est présente. » Ces propos de l'ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi, ont semé la discorde entre les deux pays.
Il ne se passe pratiquement plus un jour sans qu'ils ne suscitent des commentaires dans la presse et sur les réseaux sociaux. Chaque Burkinabè, partisan ou pas de la modification de l’article 37 de la Constitution, interprète comme il peut ou comme il veut, les propos du diplomate américain.
« Il n'a pas à parler comme ça, s'énerve un Burkinabé favorable à la réforme constitutionnelle. Si l'opposition s'appuie sur les propos d'un Américain pour défendre qu'il ne faut pas modifier l'article 37... Mais ils ont menti. L'Amérique n'a pas à nous dire ça ! » « C'est une vérité, estime au contraire un opposant. L'ambassadeur n'est ni pour l'opposition, ni pour le parti au pouvoir, ca n'a rien de politique. » « Il interpelle le peuple burkinabé, remarque un autre commentateur. On peut passer à une alternance sans qu'il y ait vraiment de risques. »
Au niveau des partis politiques, tout le monde attend avec impatience la décision du président Blaise Compaoré concernant l’organisation d’un referendum ou non pour décider du sort de l’article en question, qui doit limiter le nombre de mandats présidentiels. Le débat sur l’alternance suit son cours au sein des populations au Burkina Faso.
Il ne se passe pratiquement plus un jour sans qu'ils ne suscitent des commentaires dans la presse et sur les réseaux sociaux. Chaque Burkinabè, partisan ou pas de la modification de l’article 37 de la Constitution, interprète comme il peut ou comme il veut, les propos du diplomate américain.
« Il n'a pas à parler comme ça, s'énerve un Burkinabé favorable à la réforme constitutionnelle. Si l'opposition s'appuie sur les propos d'un Américain pour défendre qu'il ne faut pas modifier l'article 37... Mais ils ont menti. L'Amérique n'a pas à nous dire ça ! » « C'est une vérité, estime au contraire un opposant. L'ambassadeur n'est ni pour l'opposition, ni pour le parti au pouvoir, ca n'a rien de politique. » « Il interpelle le peuple burkinabé, remarque un autre commentateur. On peut passer à une alternance sans qu'il y ait vraiment de risques. »
Au niveau des partis politiques, tout le monde attend avec impatience la décision du président Blaise Compaoré concernant l’organisation d’un referendum ou non pour décider du sort de l’article en question, qui doit limiter le nombre de mandats présidentiels. Le débat sur l’alternance suit son cours au sein des populations au Burkina Faso.
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