Le slogan principal de cette journée de protestation des organisations de la société civile était : « Non au RSP (Régiment de sécurité présidentielle) ». Sur les banderoles et les affiches, il était écrit : « Non à une armée dans l’armée ». Selon les organisateurs, l’enjeu de cette lutte est la démilitarisation de la démocratie au Burkina Faso.
Pour l’économiste chercheur Rasblga Seydou Ouedraogo, certaines personnes veulent imposer aux Burkinabè « une démocratie surveillée par le Régiment de sécurité présidentielle ». Dans toutes les interventions, les différents porte-parole ont souhaité une unification intégrale des forces armées burkinabè.
Car malgré les discours, ce n’est pas le cas à présent. Avec le bras de fer entre le Premier ministre et ses frères d’armes, ayant conduit à l’annulation du conseil des ministres de mercredi dernier, c’est la démocratie qui a été attaquée et « nous ne devons pas tolérer cela », a dit Guy Herve Kam, le porte-parole du Balai citoyen.
« Nous ne pouvons pas accepter que le RSP menace notre transition. Nous leur demandons de quitter la présidence », insiste Safiatou Lopez Zongo de l’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne. D’une seule et même voix, tous les participants ont exigé une « réunification sans condition et sans délai de toute l’armée burkinabè ». Et qu’il soit créé une garde républicaine pour la protection des institutions.
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