Au Cameroun, plusieurs enseignants d'universités ont choisi de respecter le mot d'ordre de grève initié par le Syndicat des enseignants du supérieur (Synes). Les syndicalistes réclament le paiement sans délai de la troisième tranche de la prime spéciale de recherche et la transparence dans la tenue des états de la dette académique au niveau de chaque université.
À l'université de Yaoundé 1, malgré un démarrage à deux vitesses, la première journée de la semaine a ainsi été perturbée, même si la fin de journée a par exemple été comme une autre, à l'amphi 1002 de l'université de Yaoundé 1.
Ainsi, pas de grève pour cet étudiant de deuxième année en sciences physiques. « Chez nous, en physique, on fait cours normalement, assure-t-il. C'est la semaine des TD, les travaux dirigés. Chez nous, on a cours normalement ».
Son de cloche différent dans la filière biosciences où le spectre des revendications a plané tout au long de la journée. Selon les étudiants rencontrés sur le campus, plusieurs enseignants ont observé le mot d'ordre de grève. « On devait avoir cours en 16h-19h mais l'enseignant a appelé pour dire qu'il n'y a pas cours, explique un étudiant. Bref, les enseignants font la grève. On devait faire cours d'anglais à 19h, il n’y a rien ».
« Le mot d'ordre de grève a été suivi à un peu plus de 70% », assure un coordonnateur
Un démarrage mitigé de la grève à l'université de Yaoundé qui ne reflète pas la tendance nationale pour les responsables du Syndicat national des enseignants du supérieur.
À Maroua, dans l'extrême nord du pays, la grève a été suivie, selon le professeur Roger Fopa Kuete, coordonnateur du Synes sur place. « Le mot d'ordre de grève a été suivi à un peu plus de 70 %, assure-t-il. Donc, j'espère que l'engouement continuera d'être mené, dans les jours qui viennent, jusqu'à ce que les deux principales revendications soient tenues par le gouvernement ».
Le Synes entend effectuer un sondage dès ce jour, pour savoir si tous les enseignants ont été payés, et si une réponse précise au sujet de la dette académique a été formulée par le gouvernement. Pour le syndicat, ce n'est qu'après satisfaction que le mot d'ordre sera levé.
À l'université de Yaoundé 1, malgré un démarrage à deux vitesses, la première journée de la semaine a ainsi été perturbée, même si la fin de journée a par exemple été comme une autre, à l'amphi 1002 de l'université de Yaoundé 1.
Ainsi, pas de grève pour cet étudiant de deuxième année en sciences physiques. « Chez nous, en physique, on fait cours normalement, assure-t-il. C'est la semaine des TD, les travaux dirigés. Chez nous, on a cours normalement ».
Son de cloche différent dans la filière biosciences où le spectre des revendications a plané tout au long de la journée. Selon les étudiants rencontrés sur le campus, plusieurs enseignants ont observé le mot d'ordre de grève. « On devait avoir cours en 16h-19h mais l'enseignant a appelé pour dire qu'il n'y a pas cours, explique un étudiant. Bref, les enseignants font la grève. On devait faire cours d'anglais à 19h, il n’y a rien ».
« Le mot d'ordre de grève a été suivi à un peu plus de 70% », assure un coordonnateur
Un démarrage mitigé de la grève à l'université de Yaoundé qui ne reflète pas la tendance nationale pour les responsables du Syndicat national des enseignants du supérieur.
À Maroua, dans l'extrême nord du pays, la grève a été suivie, selon le professeur Roger Fopa Kuete, coordonnateur du Synes sur place. « Le mot d'ordre de grève a été suivi à un peu plus de 70 %, assure-t-il. Donc, j'espère que l'engouement continuera d'être mené, dans les jours qui viennent, jusqu'à ce que les deux principales revendications soient tenues par le gouvernement ».
Le Synes entend effectuer un sondage dès ce jour, pour savoir si tous les enseignants ont été payés, et si une réponse précise au sujet de la dette académique a été formulée par le gouvernement. Pour le syndicat, ce n'est qu'après satisfaction que le mot d'ordre sera levé.
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