Si les mois suivants le « grand dialogue national » pouvaient donner l’impression d’une accalmie, les groupes rebelles étaient en réalité en train de se réorganiser, selon plusieurs analystes.
Plutôt que de frapper les centres urbains à la recherche du chaos, par exemple en visant les écoles, les miliciens ont gagné les maquis, d’où ils ciblent en priorité l’armée depuis le début de l’année.
C’est ce qui s’est passé la semaine dernière lorsqu’un groupe actif à l’est de Bamenda a pour la première fois utilisé des engins explosifs improvisés et des lance-roquettes pour immobiliser des véhicules blindés, et infliger de lourdes pertes aux militaires.
Un possible lien avec l’IPOB
Ces attaques ont amené le ministère de la Défense à reconnaître un « changement de paradigme » né selon lui d’une « jonction avec d’autres entités terroristes opérant hors des frontières » du Cameroun, sans vouloir les citer.
Si le trafic d’armes interfrontalier dure depuis le début du conflit, les experts s’interrogent sur un possible lien avec l’IPOB, le groupe séparatiste biafrais de Nmandi Kanu, emprisonné au Nigeria. De quoi amener les deux gouvernements à discuter du sujet en août dernier à Abuja.
Cette tactique de harcèlement a pour but d’épuiser l’armée camerounaise et de contraindre les autorités à engager de véritables négociations. Un analyste affirme que l’état-major est « exaspéré » par la situation, et souhaiterait un déblocage politique du conflit.
Plutôt que de frapper les centres urbains à la recherche du chaos, par exemple en visant les écoles, les miliciens ont gagné les maquis, d’où ils ciblent en priorité l’armée depuis le début de l’année.
C’est ce qui s’est passé la semaine dernière lorsqu’un groupe actif à l’est de Bamenda a pour la première fois utilisé des engins explosifs improvisés et des lance-roquettes pour immobiliser des véhicules blindés, et infliger de lourdes pertes aux militaires.
Un possible lien avec l’IPOB
Ces attaques ont amené le ministère de la Défense à reconnaître un « changement de paradigme » né selon lui d’une « jonction avec d’autres entités terroristes opérant hors des frontières » du Cameroun, sans vouloir les citer.
Si le trafic d’armes interfrontalier dure depuis le début du conflit, les experts s’interrogent sur un possible lien avec l’IPOB, le groupe séparatiste biafrais de Nmandi Kanu, emprisonné au Nigeria. De quoi amener les deux gouvernements à discuter du sujet en août dernier à Abuja.
Cette tactique de harcèlement a pour but d’épuiser l’armée camerounaise et de contraindre les autorités à engager de véritables négociations. Un analyste affirme que l’état-major est « exaspéré » par la situation, et souhaiterait un déblocage politique du conflit.
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