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Centrafrique: quel sort pour les ex-rebelles de la Seleka?

Après l'annonce de la dissolution de la Seleka, la coalition rebelle qui a porté au pouvoir Michel Djotodia, les autorités de Bangui doivent aujourd'hui agir pour remettre de l'ordre et faire le tri dans les rangs de milliers de combattants dont une partie seulement devra être recyclée dans les forces armées centrafricaines. Une tâche qui n'est pas simple.



Des combattants de la Seleka, le 10 septembre à Bangui. AFP PHOTO / PACOME PABANDJI
Des combattants de la Seleka, le 10 septembre à Bangui. AFP PHOTO / PACOME PABANDJI
Combien y a t-il de rebelles a Bangui et à l'intérieur du pays ? A cette question, personne ne peut repondre. Pas de chiffres non plus pour comptabiliser les généraux et colonels souvent autoproclamés, dont certains disposent de troupes personnelles.
→ A (RE)LIRE : Centrafrique: Michel Djotodia dissout la Seleka, beaucoup de questions en suspens
Au départ, la Seleka était constituée de plusieurs factions rebelles. La coalition comptait environ 5 000 hommes, mais au fil de sa progression vers Bangui, se sont agrégés des jeunes desœuvrés, des villageois, des paysans, des coupeurs de route, d'ex-rebelles au chômage qui dans le passé avaient donné un coup de main au président Bozizé. Ajouté à cela, des rebelles étrangers, des Tchadiens anti-Idriss Déby et des combattants soudanais du Darfour. Si ces derniers sont moins visibles à Bangui, tous n'ont pas quitté la Centrafrique une fois leur butin en poche.
Environ 15 000 hommes
Aujourd'hui, Michel Djotodia doit s'en débarrasser pour ne pas fâcher le président Déby. Globalement, on évalue autour de 15 000 hommes, les effectifs de l' ex-Seleka. Samedi, un avertissement a été lancé aux fameux haut-gradés de l'ex-rébellion. Ils devront comme tous les autres passer par le casernement. 400 militaires tchadiens venus renforcer les contingents de la Fomac (Force multinationale des Etats d'Afrique centrale) seront particulièrement chargés de cette mission d'imposition de l'ordre. Tout le monde sait maintenant à quoi s'en tenir dit-on à la Fomac.

Source : Rfi.fr

Dépéche

Lundi 23 Septembre 2013 - 11:53


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