
Aïda Mbacké, la femme qui avait aspergé son mari de liquide inflammable avant de lui mettre le feu, vient de bénéficier d’une réduction de peine. Elle a été condamnée en première instance à 20 ans de réclusion criminelle. Ce mardi, la chambre criminelle d’appel de Dakar a réduite la peine à 10 ans.
"La cour a infirmé partiellement la décision prise en première instance qui est de 20 ans. La cour l'a condamnée à 10 ans de réclusion criminelle. Décision satisfactoire, parce que les avocats avaient demandé en cette phase d'Appel la clémence à défaut d'un acquittement. Nous avons expliqué les conditions dans lesquelles, l'acte répréhensible a été posée par la dame Aïda Mbacké", a déclaré Aboubacry Barro, un des avocats de la défense.
Lui et ses camarades ont salué la sentence. Toutefois, ils ont annoncé qu’ils vont se concerter pour voir s'ils vont aller en cassation. "C'est inévitable", a-t-il souligné.
Pour rappel, sous l’emprise de la jalousie, Aïda Mbacké, en état de grossesse avancée, avait surpris son mari dans leur appartement aux Maristes pour le brûler vif avant que ce dernier ne rende l’âme. Grièvement brûlées aux mains, elle a été conduite dans une structure sanitaire où elle a séjourné pendant 20 jours. Son séjour à l’hôpital a été prolongé par son accouchement par césarienne.
Appelée devant la barre de la Chambre criminelle en novembre 2021, Aïda Mbacké, en sanglots, a juré qu’elle est toujours follement amoureuse de son défunt mari Khadim Ndiaye. Pourtant, elle a confessé l’avoir brûlé vif. Écrouée à la citadelle du silence depuis 2018, elle a eu l’occasion d’expliquer son geste. Après avoir plaidé non-coupable pour le chef d’assassinat, elle a confié, toujours en pleurs : "J’aimais mon mari. D’ailleurs, je l’aime toujours. Je n’ai jamais souhaité sa mort. J’ai agi par jalousie. Je l’aime à un point que je n’imaginais pas le partager avec une autre femme. Au lieu de le perdre, j’ai préféré me suicider".
Revenant sur le film du drame, Aïda Mbacké a renseigné qu’elle ne supportait plus l’indifférence de son époux. Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 novembre 2008, comme possédée par le diable, elle a saisi une bouteille qui contenait du liquide inflammable puis en a aspergé la chambre et le lit. "Dès que j’ai allumé le briquet, le feu s’est propagé jusqu’au lit où se trouvait Khadim. Paniquée, je suis allée dans les toilettes pour chercher de l’eau afin d’éteindre le feu, mais j’ai glissé et je suis tombée. Quand je suis parvenue à me relever, je suis sortie et j’ai alerté les voisins", a-t-elle plaidé.
"La cour a infirmé partiellement la décision prise en première instance qui est de 20 ans. La cour l'a condamnée à 10 ans de réclusion criminelle. Décision satisfactoire, parce que les avocats avaient demandé en cette phase d'Appel la clémence à défaut d'un acquittement. Nous avons expliqué les conditions dans lesquelles, l'acte répréhensible a été posée par la dame Aïda Mbacké", a déclaré Aboubacry Barro, un des avocats de la défense.
Lui et ses camarades ont salué la sentence. Toutefois, ils ont annoncé qu’ils vont se concerter pour voir s'ils vont aller en cassation. "C'est inévitable", a-t-il souligné.
Pour rappel, sous l’emprise de la jalousie, Aïda Mbacké, en état de grossesse avancée, avait surpris son mari dans leur appartement aux Maristes pour le brûler vif avant que ce dernier ne rende l’âme. Grièvement brûlées aux mains, elle a été conduite dans une structure sanitaire où elle a séjourné pendant 20 jours. Son séjour à l’hôpital a été prolongé par son accouchement par césarienne.
Appelée devant la barre de la Chambre criminelle en novembre 2021, Aïda Mbacké, en sanglots, a juré qu’elle est toujours follement amoureuse de son défunt mari Khadim Ndiaye. Pourtant, elle a confessé l’avoir brûlé vif. Écrouée à la citadelle du silence depuis 2018, elle a eu l’occasion d’expliquer son geste. Après avoir plaidé non-coupable pour le chef d’assassinat, elle a confié, toujours en pleurs : "J’aimais mon mari. D’ailleurs, je l’aime toujours. Je n’ai jamais souhaité sa mort. J’ai agi par jalousie. Je l’aime à un point que je n’imaginais pas le partager avec une autre femme. Au lieu de le perdre, j’ai préféré me suicider".
Revenant sur le film du drame, Aïda Mbacké a renseigné qu’elle ne supportait plus l’indifférence de son époux. Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 novembre 2008, comme possédée par le diable, elle a saisi une bouteille qui contenait du liquide inflammable puis en a aspergé la chambre et le lit. "Dès que j’ai allumé le briquet, le feu s’est propagé jusqu’au lit où se trouvait Khadim. Paniquée, je suis allée dans les toilettes pour chercher de l’eau afin d’éteindre le feu, mais j’ai glissé et je suis tombée. Quand je suis parvenue à me relever, je suis sortie et j’ai alerté les voisins", a-t-elle plaidé.
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