Bref, l’évolution de l’Indice n’est pas favorable pour le Sénégal qui a quitté progressivement le peloton de tête. Selon Nathalie Delapalme, membre du Conseil d’administration de la fondation et Directeur de la recherche stratégique, il est remplacé par la Tanzanie qui a progressé dans le classement pour rejoindre pour la première fois le peloton de tête des dix pays les plus performants. Depuis 2006, date de création de l’Indice, notre pays n’a pas dépassé le cap des 50 points dans son score. Il a eu respectivement 59 points en 2006, 58 en 2007, 56 en 2008, 57 en 2009, 57 en 2010 et 56 points en 2011.
Les catégories concernées sont la «Sécurité et souveraineté du droit», la «Participation et droits de l’homme», le «Développement économique durable» et le «Développement humain». Aussi, au cours des dernières années, pour le continent pris dans son ensemble, 11 des 14 sous catégories de l’IIAG ont enregistré une amélioration. Pour toutes ses catégories, le Cap-Vert figure dans le top cinq des pays africains là où le Sénégal vacille entre la 16ième et la 24ième place. L’Indice est composé de 88 indicateurs provenant de 23 sources différentes. Il travaille avec des institutions africaines dont le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA).
Commentant ces performances, Nathalie Delapalme a relevé que considérer l’agriculture comme un «signe de pauvreté est une erreur. Alors que la demande alimentaire ne cesse de croître, il faut miser sur l’agriculture pour le développement. Les dix premiers pays africains qui ont enregistré un fort taux de croissance ces dernières années l’ont fait grâce au développement de l’agriculture. Ce n’est pas pour un hasard que les plus grandes puissances sont les plus grands producteurs agricoles».
De même, revenant sur l’un des quatre piliers sur lesquels repose la Fondation Mo Ibrahim, le Forum Ibrahim dont la quatrième édition se tiendra dimanche prochain à Dakar avec comme thème «La jeunesse africaine : réaliser le potentiel», elle a attiré l’attention sur les potentialités des jeunes du continent.
A l’en croire, dans quelques années, «la majorité de la jeunesse du monde sera africaine et la meilleur force de travail sera aussi africaine d’ici 2050 et non la chine dont la population va vieillir. La jeunesse africaine est mieux éduquée que les adultes, mais elle est sous employée».
L’autre constat, c’est que l’âge moyen des chefs d’Etat du continent est le triple de celui de la jeunesse africaine. Ce qui n’est pas sans risque de créer un conflit de génération à la longue, a-t-elle rapporté.
Source : Sud quotidien
Les catégories concernées sont la «Sécurité et souveraineté du droit», la «Participation et droits de l’homme», le «Développement économique durable» et le «Développement humain». Aussi, au cours des dernières années, pour le continent pris dans son ensemble, 11 des 14 sous catégories de l’IIAG ont enregistré une amélioration. Pour toutes ses catégories, le Cap-Vert figure dans le top cinq des pays africains là où le Sénégal vacille entre la 16ième et la 24ième place. L’Indice est composé de 88 indicateurs provenant de 23 sources différentes. Il travaille avec des institutions africaines dont le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA).
Commentant ces performances, Nathalie Delapalme a relevé que considérer l’agriculture comme un «signe de pauvreté est une erreur. Alors que la demande alimentaire ne cesse de croître, il faut miser sur l’agriculture pour le développement. Les dix premiers pays africains qui ont enregistré un fort taux de croissance ces dernières années l’ont fait grâce au développement de l’agriculture. Ce n’est pas pour un hasard que les plus grandes puissances sont les plus grands producteurs agricoles».
De même, revenant sur l’un des quatre piliers sur lesquels repose la Fondation Mo Ibrahim, le Forum Ibrahim dont la quatrième édition se tiendra dimanche prochain à Dakar avec comme thème «La jeunesse africaine : réaliser le potentiel», elle a attiré l’attention sur les potentialités des jeunes du continent.
A l’en croire, dans quelques années, «la majorité de la jeunesse du monde sera africaine et la meilleur force de travail sera aussi africaine d’ici 2050 et non la chine dont la population va vieillir. La jeunesse africaine est mieux éduquée que les adultes, mais elle est sous employée».
L’autre constat, c’est que l’âge moyen des chefs d’Etat du continent est le triple de celui de la jeunesse africaine. Ce qui n’est pas sans risque de créer un conflit de génération à la longue, a-t-elle rapporté.
Source : Sud quotidien
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