L’origine de l’offensive de Me Wade contre l’ambassadrice des USA au Sénégal, Mme Marcia Bernicat, la semaine dernière, qui ne cesse de susciter la polémique dans toutes les places de Dakar, voire d’ailleurs, serait plus profonde que ce que les gens en pensent.
Selon notre confrère de L’Office quotidien, elle serait liée à l’opposition du Gouvernement américain contre la candidature de Wade à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2012. Il estime que l’accusation «corrompu» n’apparaît pas forcément. En effet, le communiqué rappelle que «le maintien de la responsabilité en ce qui conserne l’aide de (son) pays est un des moyens de réaliser la promesse d’une croissance économique durable et du développement, que la corruption et une piètre performance politique viennent saper».
Pour l’auteur de l’article, il ne s’agit nullement d’une accusation expresse, même si, au fond, le texte diplomatique peut amener à de telles interprétations. Il faut noter que l’obligation des partenaires américains à lutter contre la corruption dont Mme Bernicat parle dans le texte a toujours été le socle du partenariat. Elle a toujours été une exigence d’éligibilité pour les postulants à cette manne financière. Et si le Sénégal a été admissible pour bénéficier de 540 millions de dollars américains, c’est parce qu’il a obéi à des règles rigoureuses pour veiller sur la corruption.
C’est pourquoi notre confrère conclut qu’autant la contribution de la chef de la diplomatie américaine, Mme Clinton, est exceptionnelle dans la tradition diplomatique américaine au Sénégal, autant elle apparaît comme un moyen pour Washington de montrer son mécontentement vis-à-vis de Wade et de sa candidature à la présidentielle de 2012. Et de poursuivre que cette publication apparaît comme un des premiers et multiples jalons que Washington compte poser contre cette candidature au fur et à mesure que l’échéance électorale s’approche.
Selon notre confrère de L’Office quotidien, elle serait liée à l’opposition du Gouvernement américain contre la candidature de Wade à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2012. Il estime que l’accusation «corrompu» n’apparaît pas forcément. En effet, le communiqué rappelle que «le maintien de la responsabilité en ce qui conserne l’aide de (son) pays est un des moyens de réaliser la promesse d’une croissance économique durable et du développement, que la corruption et une piètre performance politique viennent saper».
Pour l’auteur de l’article, il ne s’agit nullement d’une accusation expresse, même si, au fond, le texte diplomatique peut amener à de telles interprétations. Il faut noter que l’obligation des partenaires américains à lutter contre la corruption dont Mme Bernicat parle dans le texte a toujours été le socle du partenariat. Elle a toujours été une exigence d’éligibilité pour les postulants à cette manne financière. Et si le Sénégal a été admissible pour bénéficier de 540 millions de dollars américains, c’est parce qu’il a obéi à des règles rigoureuses pour veiller sur la corruption.
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