Babacar Ngom, président de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE), a participé à la Conférence internationale triennale de l'Association internationale de la Mutualité (AIM) à Bujumbura, les 3 et 4 février. Lors de son intervention, il a mis en avant la reconnaissance des mutuelles comme acteurs de l’économie sociale et solidaire, soulignant l'importance de cette reconnaissance pour intégrer des préoccupations nouvelles dans leurs actions et faciliter un plaidoyer pour des cadres juridiques spécifiques.
Il a également précisé que cette reconnaissance permet aux mutuelles d’accéder à des financements et des soutiens techniques. En outre, il a été désigné pour rapporter la résolution adoptée par l'AIM à l’issue de la Conférence.
Prenant part à cette rencontre de haut niveau, le Président de la Mutuelle de Santé des Agents de l’Etat (MSAE), Babacar Ngom a déclaré que la reconnaissance des mutuelles comme acteurs de l’économie sociale et solidaire leur permet d’intégrer dans leur intervention, certaines préoccupations majeures qui ne figuraient pas dans leur champ d’intervention.
De même poursuit-il, cela leur facilite un plaidoyer pour l’adoption par des Etats, de cadres juridiques spécifiques et adaptés aux mutuelles parce que, dit-il, la plupart de nos Etats sont méfiants vis-à-vis des mutuelles.
Cette reconnaissance, renchérit le président de la MSAE, permet également aux mutuelles d’accéder à des financements et des appuis techniques pour la mise en place des centres de soins, de l’élaboration et de la mise en œuvre de programmes sociaux, de projets de santé communautaire d’autant que, reconnaît-il, nos mutuelles ont déjà cette expérience sur le terrain mais il leur manque un accompagnement.
À en croire Babacar Ngom, cela permet aussi aux mutuelles de bénéficier de facilité fiscale, douanière pour l’acquisition de leur équipement pour leurs soins de soins et de développer avec les autres acteurs de l’économie sociale et solidaire des partenariats dynamiques pour leur accès aux soins de santé.
Par la même occasion, le président de la Mutuelle de Santé des agents de l’Etat a déclaré que leur appartenance à l’AIM leur offre un cadre de plaidoyer international, d’un mouvement mutualiste indépendant, qui se bat pour la reconnaissance des mutuelles et leur accompagnement par les partenaires techniques et par les Etats.
Mais aussi, fait-il valoir, au niveau africain, les mutualistes doivent davantage faire des efforts pour dialoguer entre eux. C’est dans ce cadre qu’il a salué les initiatives prises par les mutuelles au sein de l’Union africaine de la mutualité, dans des organisations sous régionales. Sur ce, il rappelé qu’ils ont une représentation en Afrique centrale, une autre au niveau de l’Afrique de l’Ouest et ils ont mis en place une représentation régionale, qui est au niveau de l’Afrique du nord.
D’ailleurs, il est d’avis qu’ils doivent utiliser ces mécanismes pour avoir une panafricaine des mutuelles des peuples et rejoindre le mouvement international d’engagement mutualiste au niveau Européen, Américain à travers ce formidable cadre de concertation que leur offre l’AIM.
Recommandations de l’AIM
Après deux jours de discussions et de partage d’expériences, l’Association internationale de la mutualité (AIM) a formulé une série de recommandations pour permettre aux mutuelles de se développer et de se structurer davantage.
L’AIM recommande aux mutuelles africaines d’améliorer leur gouvernance et leur gestion, d’assurer leur pérennité financière et d’établir des partenariats solides avec les prestataires de soins, les décideurs politiques, les partenaires au développement et le secteur privé ;
L’AIM recommande aux mutualistes de donner suite à leurs engagements en transformant leurs paroles en actions concrètes. Car elle estime que plus souvent, ils assistent à des discussions riches et passionnées qui aboutissent à des recommandations solides mais qui restent ensuite lettre morte, alors que les défis persistent ;
L’AIM recommande la création d’un panel d’expert mutualiste sous l’égide de l’AIM et de l’Union africaine, qui aura pour mission d’assurer le suivi des recommandations formulées, de structurer les discussions à venir et de garantir la mise en œuvre des décisions prises.
Il a également précisé que cette reconnaissance permet aux mutuelles d’accéder à des financements et des soutiens techniques. En outre, il a été désigné pour rapporter la résolution adoptée par l'AIM à l’issue de la Conférence.
Prenant part à cette rencontre de haut niveau, le Président de la Mutuelle de Santé des Agents de l’Etat (MSAE), Babacar Ngom a déclaré que la reconnaissance des mutuelles comme acteurs de l’économie sociale et solidaire leur permet d’intégrer dans leur intervention, certaines préoccupations majeures qui ne figuraient pas dans leur champ d’intervention.
De même poursuit-il, cela leur facilite un plaidoyer pour l’adoption par des Etats, de cadres juridiques spécifiques et adaptés aux mutuelles parce que, dit-il, la plupart de nos Etats sont méfiants vis-à-vis des mutuelles.
Cette reconnaissance, renchérit le président de la MSAE, permet également aux mutuelles d’accéder à des financements et des appuis techniques pour la mise en place des centres de soins, de l’élaboration et de la mise en œuvre de programmes sociaux, de projets de santé communautaire d’autant que, reconnaît-il, nos mutuelles ont déjà cette expérience sur le terrain mais il leur manque un accompagnement.
À en croire Babacar Ngom, cela permet aussi aux mutuelles de bénéficier de facilité fiscale, douanière pour l’acquisition de leur équipement pour leurs soins de soins et de développer avec les autres acteurs de l’économie sociale et solidaire des partenariats dynamiques pour leur accès aux soins de santé.
Par la même occasion, le président de la Mutuelle de Santé des agents de l’Etat a déclaré que leur appartenance à l’AIM leur offre un cadre de plaidoyer international, d’un mouvement mutualiste indépendant, qui se bat pour la reconnaissance des mutuelles et leur accompagnement par les partenaires techniques et par les Etats.
Mais aussi, fait-il valoir, au niveau africain, les mutualistes doivent davantage faire des efforts pour dialoguer entre eux. C’est dans ce cadre qu’il a salué les initiatives prises par les mutuelles au sein de l’Union africaine de la mutualité, dans des organisations sous régionales. Sur ce, il rappelé qu’ils ont une représentation en Afrique centrale, une autre au niveau de l’Afrique de l’Ouest et ils ont mis en place une représentation régionale, qui est au niveau de l’Afrique du nord.
D’ailleurs, il est d’avis qu’ils doivent utiliser ces mécanismes pour avoir une panafricaine des mutuelles des peuples et rejoindre le mouvement international d’engagement mutualiste au niveau Européen, Américain à travers ce formidable cadre de concertation que leur offre l’AIM.
Recommandations de l’AIM
Après deux jours de discussions et de partage d’expériences, l’Association internationale de la mutualité (AIM) a formulé une série de recommandations pour permettre aux mutuelles de se développer et de se structurer davantage.
L’AIM recommande aux mutuelles africaines d’améliorer leur gouvernance et leur gestion, d’assurer leur pérennité financière et d’établir des partenariats solides avec les prestataires de soins, les décideurs politiques, les partenaires au développement et le secteur privé ;
L’AIM recommande aux mutualistes de donner suite à leurs engagements en transformant leurs paroles en actions concrètes. Car elle estime que plus souvent, ils assistent à des discussions riches et passionnées qui aboutissent à des recommandations solides mais qui restent ensuite lettre morte, alors que les défis persistent ;
L’AIM recommande la création d’un panel d’expert mutualiste sous l’égide de l’AIM et de l’Union africaine, qui aura pour mission d’assurer le suivi des recommandations formulées, de structurer les discussions à venir et de garantir la mise en œuvre des décisions prises.
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