Abiy Ahmed a annoncé que l’Érythrée avait promis de retirer ses soldats et que l’armée éthiopienne allait immédiatement prendre position le long de la frontière. Néanmoins dans son annonce, le Premier ministre justifie à nouveau cette intervention militaire érythréenne, expliquant que le pouvoir tigréen avait tiré des roquettes jusque sur Asmara, « forçant l’Érythrée à traverser la frontière pour empêcher de nouvelles attaques et maintenir sa sécurité. »
Cette déclaration survient après plusieurs jours d’une pression internationale accrue sur Addis-Abeba. Plusieurs rapports de défenseurs des droits de l’homme ont dévoilé les exactions commises par les soldats érythréens. Les militaires d’Asmara auraient abattu des dizaines de civils, commis des viols, des pillages et des destructions en tout genre.
Une confiance difficile à restaurer
Plusieurs pays étrangers, notamment les États-Unis, ont exigé le retrait des Érythréens. Washington a aussi dénoncé un nettoyage ethnique et dépêché une mission sénatoriale à Addis-Abeba. Même si l’Éthiopie a pendant des mois nié l’arrivée de ces militaires étrangers, mardi Abiy Ahmed avait finalement reconnu leur présence.
L’annonce du chef du gouvernement pose toutefois question. Les Érythréens ont pénétré bien plus loin à l’intérieur du Tigré que la version officielle ne l’affirme. Beaucoup mettent désormais en doute les engagements d’Abiy Ahmed. Dans son annonce, il a promis de restaurer la confiance entre Érythréens et Tigréens. Vu les crimes commis, certains y voient une promesse impossible à tenir.
Cette déclaration survient après plusieurs jours d’une pression internationale accrue sur Addis-Abeba. Plusieurs rapports de défenseurs des droits de l’homme ont dévoilé les exactions commises par les soldats érythréens. Les militaires d’Asmara auraient abattu des dizaines de civils, commis des viols, des pillages et des destructions en tout genre.
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