Cinq jours. C'est le temps qu'il a fallu pour juger le général Nobert Dabira, ancien inspecteur des Forces armées congolaises. Longtemps proche du président Denis Sassou Nguesso, il n’a pas eu la même chance que lorsqu’il a été jugé et acquitté en 2005 dans l’affaire des « disparus du Beach ». La nuit était déjà tombée sur Brazzaville quand Charistian Oba, président de la cour criminelle, a lu le délibéré condamnant le général Norbert Dabira en ces termes :
« La cour et le juré ont répondu oui (…) déclarent Norbert Dabira coupable des faits mis à sa charge. En répression, lui faisant application de la loi, le condamnent à la peine de cinq ans d’emprisonnement ferme assorti de l’interdiction d’exercer les droits civiques et civils tels le droit de vote, d’élection et d’éligibilité. »
Il a été reconnu coupable d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat par la cour criminelle. Cette peine avait été requise par le ministère public.
La partie civile s'est dite satisfaite : « M. Dabira s’est défendu. Nous nous sommes défendus. La cour a jugé, donc c’est un procès équitable », s’est réjoui un avocat.
La défense, elle, n’a pas apprécié le verdict rendu. Elle a même refusé de se pourvoir en cassation. « Nous sommes un peu déçus. On aurait pu faire un pourvoi en cassation, mais notre client nous dit qu’il n’y a pas lieu de le faire. On se contente de cette décision de la cour », a dit Me Esseau.
Le général Dabira est le deuxième officier condamné en moins de dix jours, après la condamnation de l'ancien chef d'état-major, Jean-Marie Michel Mokoko, le 11 mai dernier, également pour atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat.
« La cour et le juré ont répondu oui (…) déclarent Norbert Dabira coupable des faits mis à sa charge. En répression, lui faisant application de la loi, le condamnent à la peine de cinq ans d’emprisonnement ferme assorti de l’interdiction d’exercer les droits civiques et civils tels le droit de vote, d’élection et d’éligibilité. »
Il a été reconnu coupable d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat par la cour criminelle. Cette peine avait été requise par le ministère public.
La partie civile s'est dite satisfaite : « M. Dabira s’est défendu. Nous nous sommes défendus. La cour a jugé, donc c’est un procès équitable », s’est réjoui un avocat.
La défense, elle, n’a pas apprécié le verdict rendu. Elle a même refusé de se pourvoir en cassation. « Nous sommes un peu déçus. On aurait pu faire un pourvoi en cassation, mais notre client nous dit qu’il n’y a pas lieu de le faire. On se contente de cette décision de la cour », a dit Me Esseau.
Le général Dabira est le deuxième officier condamné en moins de dix jours, après la condamnation de l'ancien chef d'état-major, Jean-Marie Michel Mokoko, le 11 mai dernier, également pour atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat.
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