C'est en sortant d’un entretien avec le général Mokoko, arrivé troisième du premier tour de l’élection présidentielle, que des confrères du journal Le Monde et de l'Agence France presse ont été agressés ce mercredi. Leur véhicule a d’abord été bloqué par une voiture tout-terrain blanche. Quatre hommes en civil en sont sortis. Se présentant comme des policiers, ils ont sommé les reporters de leur remettre leur matériel. Les journalistes n’ont pas obtempéré, les hommes en civil refusant de présenter leurs cartes de policiers. Des coups pleuvent alors, un journaliste est frappé à la mâchoire, l’autre à l’arcade sourcilière et un troisième est traîné à terre.
La scène se déroule à proximité d’un commissariat, des policiers en uniforme tentent d’intervenir, mais les policiers en civil leur demandent de rester à l’écart. Finalement, ils repartent avec les carnets des journalistes, leurs caméras, leurs passeports et leurs téléphones portables. Les rédactions du Monde et de l’AFP ont vivement protesté. Alertée, l'ambassade de France est intervenue pour que leur matériel leur soit restitué dans les plus brefs délais, a indiquer le Quai d'Orsay. Le ministre congolais de la Communication Thierry Moungalla : « Condamne très fermement l’agression dont ont fait l’objet les reporter du Monde et de l'AFP dans le cadre de leurs activités de journalistes ».
Autre évènement qui illustre le climat tendu qui règne à Brazzaville, la télévision publique a diffusé l’appel d’un collectif d’universitaires et d’intellectuels qui demande aux autorités de couper la fréquence de RFI durant dix jours. Il demande aussi de porter plainte contre Radio France internationale pour incitation à la haine, au motif que notre chaîne s’est rendue dans des quartiers hostiles au président sortant, et au motif que RFI a évoqué sur son antenne la candidature du président Denis Sassou Nguesso comme une candidature à un troisième mandat.
Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication du Congo-Brazzaville a demandé le retrait de ce communiqué qu'il qualifie de « sulfureux » et qui, selon lui, « ne reflète en rien la réalité du travail effectué par RFI sur la couverture du scrutin présidentiel ».
source:Rfi
La scène se déroule à proximité d’un commissariat, des policiers en uniforme tentent d’intervenir, mais les policiers en civil leur demandent de rester à l’écart. Finalement, ils repartent avec les carnets des journalistes, leurs caméras, leurs passeports et leurs téléphones portables. Les rédactions du Monde et de l’AFP ont vivement protesté. Alertée, l'ambassade de France est intervenue pour que leur matériel leur soit restitué dans les plus brefs délais, a indiquer le Quai d'Orsay. Le ministre congolais de la Communication Thierry Moungalla : « Condamne très fermement l’agression dont ont fait l’objet les reporter du Monde et de l'AFP dans le cadre de leurs activités de journalistes ».
Autre évènement qui illustre le climat tendu qui règne à Brazzaville, la télévision publique a diffusé l’appel d’un collectif d’universitaires et d’intellectuels qui demande aux autorités de couper la fréquence de RFI durant dix jours. Il demande aussi de porter plainte contre Radio France internationale pour incitation à la haine, au motif que notre chaîne s’est rendue dans des quartiers hostiles au président sortant, et au motif que RFI a évoqué sur son antenne la candidature du président Denis Sassou Nguesso comme une candidature à un troisième mandat.
Philippe Mvouo, président du Conseil supérieur de la liberté de communication du Congo-Brazzaville a demandé le retrait de ce communiqué qu'il qualifie de « sulfureux » et qui, selon lui, « ne reflète en rien la réalité du travail effectué par RFI sur la couverture du scrutin présidentiel ».
source:Rfi
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