Diomondé Megbé craignait d'être arrêté. Il s'était confié à RFI mercredi en donnant rendez-vous pour une interview dans un endroit discret de Bouaké. « Le gouvernement croit que si les ex-combattants veulent sortir c'est parce que je leur dis de sortir », nous avait-il expliqué.
Diomondé Megbé, porte-parole de la « cellule 39 » un groupe de 6 000 démobilisés, se trouvait mardi matin sur le barrage de l'entrée sud de Bouaké lorsque les forces de l'ordre ont dispersé la manifestation par la force. Des incidents qui ont fait 5 morts et une dizaine de blessés.
Lui expliquait qu'il était sur cette barricade pour empêcher que les choses ne tournent mal et qu'il appelait ses camarades démobilisés à renoncer à venger leurs morts. « Je demande aux ex-combattants de rester tranquilles, de rester chez eux, nous allons trouver une solution par la négociation », avait-il déclaré.
Inspirés par les revendications rapidement satisfaites de militaires mutins, les démobilisés réclament 18 millions de FCFA de primes et l'incorporation de certains d'entre eux dans les corps habillés. Depuis plusieurs jours ils disent attendre un coup de téléphone du gouvernement pour discuter. Il semble donc que les autorités aient choisi un autre signal.
Diomondé Megbé, porte-parole de la « cellule 39 » un groupe de 6 000 démobilisés, se trouvait mardi matin sur le barrage de l'entrée sud de Bouaké lorsque les forces de l'ordre ont dispersé la manifestation par la force. Des incidents qui ont fait 5 morts et une dizaine de blessés.
Lui expliquait qu'il était sur cette barricade pour empêcher que les choses ne tournent mal et qu'il appelait ses camarades démobilisés à renoncer à venger leurs morts. « Je demande aux ex-combattants de rester tranquilles, de rester chez eux, nous allons trouver une solution par la négociation », avait-il déclaré.
Inspirés par les revendications rapidement satisfaites de militaires mutins, les démobilisés réclament 18 millions de FCFA de primes et l'incorporation de certains d'entre eux dans les corps habillés. Depuis plusieurs jours ils disent attendre un coup de téléphone du gouvernement pour discuter. Il semble donc que les autorités aient choisi un autre signal.
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