Ce n'est pas la première fois que des chefs militaires de l'ex-rébellion accèdent à de hautes fonctions. Sous Laurent Gbagbo, après les accords de Marcoussis, Tuo Fozié et Messamba Koné avaient été nommés respectivement ministre de la Jeunesse et ministre des Victimes de guerre.
Cette fois-ci, la décision d'Alassane Ouattara ne s'inscrit pas dans un esprit de partage obligé du pouvoir mais bien dans une logique sécuritaire. Même s'ils n'ont jamais disparu du jeu et concentrent l'essentiel des postes de responsabilité dans la nouvelle armée ivoirienne, les leaders des ex-Forces Nouvelles ont encore accru leur influence avec les troubles de ces derniers mois. Symbole fort, Guillaume Soro a été consulté par Alassane Ouattara après l'attaque du camp d'Akouédo.
Pour l'heure, le pouvoir ne paraît pas se soucier de la grogne de certains officiers laissés sur la touche après avoir servi sous le régime Gbagbo ou de la réputation sulfureuse de quelques ex-«com-zone». Par exemple, le commandant Ousmane Coulibaly, plus connu sous le pseudonyme de «Ben Laden», qui vient d'être nommé préfet du très stratégique port de San Pedro a été l'an dernier l'un des artisans du nettoyage sanglant de Yopougon.
Pour un leader de l'opposition en exil, ces affectations consituent la preuve que les autorités veulent protéger leurs militaires des foudres de la justice. Moins catégorique, un proche de la présidence concède tout de même que le pouvoir n'est pas encore assez solide pour se permettre un conflit avec les chefs FRCI.
Source: RFI
Cette fois-ci, la décision d'Alassane Ouattara ne s'inscrit pas dans un esprit de partage obligé du pouvoir mais bien dans une logique sécuritaire. Même s'ils n'ont jamais disparu du jeu et concentrent l'essentiel des postes de responsabilité dans la nouvelle armée ivoirienne, les leaders des ex-Forces Nouvelles ont encore accru leur influence avec les troubles de ces derniers mois. Symbole fort, Guillaume Soro a été consulté par Alassane Ouattara après l'attaque du camp d'Akouédo.
Pour l'heure, le pouvoir ne paraît pas se soucier de la grogne de certains officiers laissés sur la touche après avoir servi sous le régime Gbagbo ou de la réputation sulfureuse de quelques ex-«com-zone». Par exemple, le commandant Ousmane Coulibaly, plus connu sous le pseudonyme de «Ben Laden», qui vient d'être nommé préfet du très stratégique port de San Pedro a été l'an dernier l'un des artisans du nettoyage sanglant de Yopougon.
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Source: RFI
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