Ferkessédougou, la ville où Guillaume Soro est habituellement inscrit sur les listes électorales, n’a pas de tribunal. Il a donc fallu porter l’affaire devant celui de Korhogo, à une heure de là. Après plusieurs jours de suspens et une longue journée d’attente, le verdict est finalement tombé : recours refusé.
Comme Laurent Gbagbo, Guillaume Soro a donc épuisé toutes ses actions et se voit donc interdit de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre prochain, et même de voter.
« Cette décision, c’est n’importe quoi »
Dans son ordonnance du 28 août, le tribunal a estimé que la demande était mal fondée et irrecevable, puisque l’ancien président de l’Assemblée nationale a techniquement perdu ses droits civiques à la suite de sa condamnation à 20 ans de prison pour recel de deniers publics détournés.
Pour l’heure, ses avocats refusent ce rejet et assurent qu’ils iront « jusqu’au bout ». « Il faut rester cohérent, cette décision, c’est n’importe quoi », dit l’un d’eux. Un dépôt de candidature à la CEI, la Commission électorale indépendante, est donc attendu d’ici lundi, date-butoir.
Problème : au-delà de cette radiation qui devrait d’office l’éliminer, le candidat déclaré n’a pas un dossier complet. En effet, son parti dénonce depuis plusieurs jours le refus de l’administration fiscale de lui délivrer l’un des documents nécessaires à son enregistrement.
Comme Laurent Gbagbo, Guillaume Soro a donc épuisé toutes ses actions et se voit donc interdit de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre prochain, et même de voter.
« Cette décision, c’est n’importe quoi »
Dans son ordonnance du 28 août, le tribunal a estimé que la demande était mal fondée et irrecevable, puisque l’ancien président de l’Assemblée nationale a techniquement perdu ses droits civiques à la suite de sa condamnation à 20 ans de prison pour recel de deniers publics détournés.
Pour l’heure, ses avocats refusent ce rejet et assurent qu’ils iront « jusqu’au bout ». « Il faut rester cohérent, cette décision, c’est n’importe quoi », dit l’un d’eux. Un dépôt de candidature à la CEI, la Commission électorale indépendante, est donc attendu d’ici lundi, date-butoir.
Problème : au-delà de cette radiation qui devrait d’office l’éliminer, le candidat déclaré n’a pas un dossier complet. En effet, son parti dénonce depuis plusieurs jours le refus de l’administration fiscale de lui délivrer l’un des documents nécessaires à son enregistrement.
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