Dans un mémo rendu public jeudi 25 novembre, le Groupement des industriels de cajou déplore que la Côte ďIvoire ne « capte qu'une infime partie des richesses générées par le marché » de l’anacarde. Car malgré son statut de premier producteur mondial, le pays transforme à peine 10 % de sa noix de cajou.
Début novembre, le Conseil Coton Anacarde a pourtant annoncé vouloir tripler la transformation locale de sa production dès l'an prochain, avec pour objectif la moitié de sa noix de cajou transformée sur place d'ici à 2025.
Les ambitions affichées pour ce secteur ont poussé de nombreux industriels nationaux à se lancer dans l’aventure. Mais la force de frappe de leurs concurrents asiatiques, notamment vietnamiens, plus expérimentés et aux prix plus compétitifs, pèse lourdement sur l'activité des transformateurs ivoiriens. Plusieurs usines ayant déjà mis la clé sous la porte, d'autres se contentant de survivre.
Joints par RFI, des entrepreneurs du cajou préférant garder l’anonymat mettent également en cause des obstacles d’ordre structurel : manque de compétences, d'équipement qui coûte cher à l’importation, mais aussi un faible accompagnement des banques ivoiriennes et de l’État, malgré ses subventions.
Les industriels espèrent que le gouvernement lancera des mesures beaucoup plus incitatives, comme un fonds de garantie pour motiver les banques à débloquer les financements.
Début novembre, le Conseil Coton Anacarde a pourtant annoncé vouloir tripler la transformation locale de sa production dès l'an prochain, avec pour objectif la moitié de sa noix de cajou transformée sur place d'ici à 2025.
Les ambitions affichées pour ce secteur ont poussé de nombreux industriels nationaux à se lancer dans l’aventure. Mais la force de frappe de leurs concurrents asiatiques, notamment vietnamiens, plus expérimentés et aux prix plus compétitifs, pèse lourdement sur l'activité des transformateurs ivoiriens. Plusieurs usines ayant déjà mis la clé sous la porte, d'autres se contentant de survivre.
Joints par RFI, des entrepreneurs du cajou préférant garder l’anonymat mettent également en cause des obstacles d’ordre structurel : manque de compétences, d'équipement qui coûte cher à l’importation, mais aussi un faible accompagnement des banques ivoiriennes et de l’État, malgré ses subventions.
Les industriels espèrent que le gouvernement lancera des mesures beaucoup plus incitatives, comme un fonds de garantie pour motiver les banques à débloquer les financements.
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