Un collège de 2 000 élèves du quartier de Yopougon est menacé de destruction dans le cadre de la construction du quatrième pont d'Abidjan.
Ils étaient près de 500 collégiens et parents d’élèves à manifester jeudi 20 septembre contre le prochain grand projet d’Abidjan. Non pas que l’idée du quatrième pont, qui doit relier la commune de Yopougon au Plateau, leur déplaise, mais parce que le chantier doit se faire en démolissant leur établissement scolaire.
Yacouba Traoré, le fondateur du groupe scolaire Sainte Adjoua Fadette de Yopougon, attend lui les documents officiels attestant de la nécessité de détruire son école : « Le 6 juillet l’Ageroute s’est réuni au foyer des jeunes. Ils ont dit aux gens qu’ils vont casser Fadette. Donc il retirent les enfants de Fadette et qu’ils envoient les enfants ailleurs. On donne beaucoup d’argent, on va vous installer ailleurs. Il n’y a pas de document et les rumeurs circulent ».
La crainte des parents et des responsables d’établissements est fondée, mais elle va connaître un répit. Les autorités ivoiriennes ont en effet décidé vendredi de surseoir à la démolition jusqu’en juin prochain, ce qui permettra aux élèves de faire une dernière année paisible au collège Fadette. C’est en tout cas ce qu’a affirmé la directrice de l’encadrement des établissements privés, Désirée Toungara, jointe vendredi soir par RFI.
Ils étaient près de 500 collégiens et parents d’élèves à manifester jeudi 20 septembre contre le prochain grand projet d’Abidjan. Non pas que l’idée du quatrième pont, qui doit relier la commune de Yopougon au Plateau, leur déplaise, mais parce que le chantier doit se faire en démolissant leur établissement scolaire.
Yacouba Traoré, le fondateur du groupe scolaire Sainte Adjoua Fadette de Yopougon, attend lui les documents officiels attestant de la nécessité de détruire son école : « Le 6 juillet l’Ageroute s’est réuni au foyer des jeunes. Ils ont dit aux gens qu’ils vont casser Fadette. Donc il retirent les enfants de Fadette et qu’ils envoient les enfants ailleurs. On donne beaucoup d’argent, on va vous installer ailleurs. Il n’y a pas de document et les rumeurs circulent ».
La crainte des parents et des responsables d’établissements est fondée, mais elle va connaître un répit. Les autorités ivoiriennes ont en effet décidé vendredi de surseoir à la démolition jusqu’en juin prochain, ce qui permettra aux élèves de faire une dernière année paisible au collège Fadette. C’est en tout cas ce qu’a affirmé la directrice de l’encadrement des établissements privés, Désirée Toungara, jointe vendredi soir par RFI.
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