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Coupure d’eau : La société civile exige plus de transparence

Cela fait plus de deux semaines que la moitié des habitants de Dakar est privée d'eau potable, suite à une avarie survenue dans une usine de la Société des eaux. Selon la SDE, les réparations dans cette usine, qui approvisionne 40% de la capitale, sont toujours en cours. Cette crise prend une dimension politique : face aux pénuries d’eau, la société civile demande une réflexion sur la gestion de ce secteur.



A Dakar, de nombreuses personnes attendent de pouvoir remplir leurs containers d’eau aux rares points de distribution, Sénégal, le 27 septembre 2013. REUTERS/Ricci Shryock
A Dakar, de nombreuses personnes attendent de pouvoir remplir leurs containers d’eau aux rares points de distribution, Sénégal, le 27 septembre 2013. REUTERS/Ricci Shryock
La Société des eaux, une entreprise privée, est chargée depuis avril 1996 de la production et de la distribution de l’eau dans certaines villes du pays. La Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), société publique, est responsable de la gestion du patrimoine et du contrôle de la qualité de l’exploitation du service.

Dans ce contexte de crise de la distribution de l’eau potable, les organisations de la société civile lèvent la voix et exigent désormais plus de transparence dans ce domaine. Dans un communiqué diffusé ce week-end, le forum civil dénonce le manque d’accessibilité du contenu du contrat d’affermage au grand public.

L’organisation critique la culture de l’opacité, entretenue selon elle par le jeu des acteurs du secteur qui « biaise le contrôle et l’évaluation du domaine, tout en affaiblissant les capacités de performance du secteur ».
Le forum civil préconise notamment un système de concurrence qui briserait le monopole de la SDE. Alors que le contrat qui lie l’Etat à la SDE doit bientôt être signé pour une durée de cinq ans à compter de 2014, le Mouvement du 23 juin demande le réexamen immédiat et minutieux de ce document.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Lundi 30 Septembre 2013 - 11:48


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