Selon les données de Numbéo, le Sénégal figure en tête des pays africains où la vie est la plus chère. Ce, à cause de l’inflation et le coût élevé de la vie en 2023. Avec un indice de 46,4 % dépassant de peu des pays telles que la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, l'Île Maurice et le Zimbabwe, le Sénégal fait face à des défis économiques persistants qui impactent directement la qualité de vie de ses citoyens.
La robustesse de l'économie sénégalaise, bien que prometteuse avec une croissance attendue cette année, selon les experts, contribue à la hausse des prix et à l'inflation, créant ainsi une pression financière considérable sur les ménages. Malgré les initiatives gouvernementales visant à atténuer les répercussions sur le panier de la ménagère, les mesures ont été en grande partie inefficaces, laissant les citoyens dans une situation financière difficile.
Le Professeur El Hadj Alioune Diouf, spécialiste en économie internationale à l'Ena, a appelé les autorités à adopter des mesures plus drastiques pour bloquer et réduire les marges bénéficiaires des entreprises et des commerçants. À l’en croire, cette problématique a un impact direct sur les dépenses prioritaires des ménages sénégalais, tels que l'alimentation et le logement, au détriment de domaines essentiels tels que l'éducation et la santé, révélant ainsi la profondeur des défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.
Après avoir ralenti à 4,7% en 2022, la croissance du Sénégal devrait rebondir cette année, selon les perspectives du Fonds monétaire international (Fmi), en partie sous l'effet de l'émergence de son secteur gazier et pétrolier. L'une des plus fortes croissances d'Afrique subsaharienne.
Avec 9,7% de taux d'inflation en 2022, le Sénégal avait déjà atteint son niveau le plus élevé depuis plusieurs décennies. La hausse incontrôlée des prix à la consommation au niveau national avait poussé le gouvernement, par deux fois, à prendre des mesures d'accompagnement pour soulager le panier de la ménagère. Deux initiatives qui se sont soldées par des échecs, rapporte L’Observateur.
Au deuxième trimestre 2023, les prix à la consommation ont augmenté, selon les données de l'Ansd, de 0,6% par rapport au trimestre précédent. En comparaison à la même période de l'année dernière, les prix à la consommation ont bondi de 8,3% en relation avec la hausse des prix de toutes les fonctions de consommation (loisirs, produits alimentaires, boissons non alcoolisées, restaurants).
La robustesse de l'économie sénégalaise, bien que prometteuse avec une croissance attendue cette année, selon les experts, contribue à la hausse des prix et à l'inflation, créant ainsi une pression financière considérable sur les ménages. Malgré les initiatives gouvernementales visant à atténuer les répercussions sur le panier de la ménagère, les mesures ont été en grande partie inefficaces, laissant les citoyens dans une situation financière difficile.
Le Professeur El Hadj Alioune Diouf, spécialiste en économie internationale à l'Ena, a appelé les autorités à adopter des mesures plus drastiques pour bloquer et réduire les marges bénéficiaires des entreprises et des commerçants. À l’en croire, cette problématique a un impact direct sur les dépenses prioritaires des ménages sénégalais, tels que l'alimentation et le logement, au détriment de domaines essentiels tels que l'éducation et la santé, révélant ainsi la profondeur des défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.
Après avoir ralenti à 4,7% en 2022, la croissance du Sénégal devrait rebondir cette année, selon les perspectives du Fonds monétaire international (Fmi), en partie sous l'effet de l'émergence de son secteur gazier et pétrolier. L'une des plus fortes croissances d'Afrique subsaharienne.
Avec 9,7% de taux d'inflation en 2022, le Sénégal avait déjà atteint son niveau le plus élevé depuis plusieurs décennies. La hausse incontrôlée des prix à la consommation au niveau national avait poussé le gouvernement, par deux fois, à prendre des mesures d'accompagnement pour soulager le panier de la ménagère. Deux initiatives qui se sont soldées par des échecs, rapporte L’Observateur.
Au deuxième trimestre 2023, les prix à la consommation ont augmenté, selon les données de l'Ansd, de 0,6% par rapport au trimestre précédent. En comparaison à la même période de l'année dernière, les prix à la consommation ont bondi de 8,3% en relation avec la hausse des prix de toutes les fonctions de consommation (loisirs, produits alimentaires, boissons non alcoolisées, restaurants).
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