
"Le virus y circule activement, en particulier le long du littoral et dans l’ensemble des villes du territoire". Lundi 22 juin, la Direction générale de la santé (DGS) a une nouvelle fois tiré le signal d’alarme sur la progression de l’épidémie de Covid-19 en Guyane et la situation sanitaire qu'elle a qualifié de "très préoccupante".
Mardi, l’Agence régionale de santé (ARS) comptabilisait 2 593 cas confirmés, 8 décès et 15 patients en réanimation sur ce territoire d'outre-mer maintenu sous état d'urgence sanitaire.
"On va très rapidement arriver à 10 000 cas", a averti de son côté Rodolphe Alexandre, le président de la Collectivité territoriale de Guyane, auprès de l'AFP.
"L’État sera au rendez-vous"
Le même jour, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, en déplacement en Guyane où elle doit installer un comité de gestion de crise (Cogec) pour tenter de juguler l’expansion du virus, a promis que "l'État sera[it] au rendez-vous". Elle a également annoncé des renforts humains et matériels pour faire face à l'épidémie de coronavirus qui "s'aggrave".
Il s’agit précisément de renforts de la Réserve sanitaire et de l'assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), de 15 respirateurs, de matériel de l'hôpital de campagne projetable de la sécurité civile française (Escrim) pour les patients non-Covid, ainsi que la mise à disposition de déxaméthasone, traitement qui réduirait d'un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints.
Un "plan d'accompagnement pour venir en aide au Brésil", le maintien des distributions alimentaires et des aides aux secteurs économique et social ont également été évoqués.
De son côté, la DGS a annoncé qu’une mission de trois professionnels de santé avait été envoyée sur place afin de coordonner la gestion de crise avec l’ARS, tandis que des renforts de la réserve sanitaire sont arrivés lundi en Guyane et des soignants supplémentaires sont attendus.
Mardi, l’Agence régionale de santé (ARS) comptabilisait 2 593 cas confirmés, 8 décès et 15 patients en réanimation sur ce territoire d'outre-mer maintenu sous état d'urgence sanitaire.
"On va très rapidement arriver à 10 000 cas", a averti de son côté Rodolphe Alexandre, le président de la Collectivité territoriale de Guyane, auprès de l'AFP.
"L’État sera au rendez-vous"
Le même jour, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, en déplacement en Guyane où elle doit installer un comité de gestion de crise (Cogec) pour tenter de juguler l’expansion du virus, a promis que "l'État sera[it] au rendez-vous". Elle a également annoncé des renforts humains et matériels pour faire face à l'épidémie de coronavirus qui "s'aggrave".
Il s’agit précisément de renforts de la Réserve sanitaire et de l'assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), de 15 respirateurs, de matériel de l'hôpital de campagne projetable de la sécurité civile française (Escrim) pour les patients non-Covid, ainsi que la mise à disposition de déxaméthasone, traitement qui réduirait d'un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints.
Un "plan d'accompagnement pour venir en aide au Brésil", le maintien des distributions alimentaires et des aides aux secteurs économique et social ont également été évoqués.
De son côté, la DGS a annoncé qu’une mission de trois professionnels de santé avait été envoyée sur place afin de coordonner la gestion de crise avec l’ARS, tandis que des renforts de la réserve sanitaire sont arrivés lundi en Guyane et des soignants supplémentaires sont attendus.
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