Cette opération, baptisée « Snowball » (boule de neige), intervient alors que le Nigeria fait face à de multiples violences : une insurrection jihadiste de plus de 15 ans dans le nord-est, des enlèvements en hausse dans le nord-ouest, des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans le centre-nord et un mouvement séparatiste dans le sud-est.
« À ce jour, 18 soldats, 15 policiers mobiles et huit civils, dont un chef traditionnel, ont été arrêtés », a déclaré Ademola Owolana, un porte-parole de l'armée mercredi, lors d'un point presse, dont un enregistrement a été obtenu par l'AFP vendredi 30 mai. « Quelques soldats, motivés par la cupidité, étaient impliqués dans un trafic de munitions, détournant délibérément des armes des stocks militaires pour les livrer aux terroristes », a-t-il ajouté.
Ces personnes sont accusées d’avoir détourné délibérément des armes des stocks militaires pour les revendre aux terroristes. Des sommes importantes ont également été retrouvées sur les comptes bancaires de certains suspects, dont un armurier et un inspecteur de police.
Près de 20 % des armes utilisées proviennent de raids contre des stocks militaires
Le nord-est connaît depuis plusieurs semaines de nouvelles attaques meurtrières de Boko Haram et de son rival, l'État Islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), ciblant notamment des bases militaires. Selon le centre de recherche Conflict Armament Research (CAR), près de 20 % des armes utilisées par ces groupes jihadistes dans la région du Sahel proviennent de raids contre des stocks militaires.
L’armée nigériane promet des sanctions sévères et affirme que l’opération de lutte contre le trafic d’armes est en cours dans onze États du pays, parmi lesquels Bauchi, Benue, Borno, Ebonyi, Enugu, Lagos, Plateau, Kaduna, Rivers, Taraba, ainsi que le Territoire de la capitale fédérale.
Cette annonce suit les accusations du gouverneur de l’État de Borno, Babagana Zulum, qui dénonce le double jeu de certains responsables politiques et militaires. Selon lui, ces derniers continuent d’être des informateurs et des collaborateurs issus de Boko Haram.
« À ce jour, 18 soldats, 15 policiers mobiles et huit civils, dont un chef traditionnel, ont été arrêtés », a déclaré Ademola Owolana, un porte-parole de l'armée mercredi, lors d'un point presse, dont un enregistrement a été obtenu par l'AFP vendredi 30 mai. « Quelques soldats, motivés par la cupidité, étaient impliqués dans un trafic de munitions, détournant délibérément des armes des stocks militaires pour les livrer aux terroristes », a-t-il ajouté.
Ces personnes sont accusées d’avoir détourné délibérément des armes des stocks militaires pour les revendre aux terroristes. Des sommes importantes ont également été retrouvées sur les comptes bancaires de certains suspects, dont un armurier et un inspecteur de police.
Près de 20 % des armes utilisées proviennent de raids contre des stocks militaires
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