Le chiffre d'affaires des services de transferts d'argent a connu une chute radicale depuis l'apparition du coronavirus en Europe. Mieux, avec le confinement qui frappe plusieurs pays, des familles d'émigrés sont dans un désarroi total, relève Libération.
A Pikine, dans la banlieue de Dakar, beaucoup de services de transfert d'argent ont ressenti les effets du confinement en vigueur en France, en Italie et en Espagne. "Depuis que le coronavirus est apparu en France, il n'y a presque plus d'argent reçu au niveau international. C'est un peu normal car nos compatriotes qui envoyaient l'argent sont bloqués", a reconnu René Sarr, gérant d'un point de transfert d'argent.
Cet effet, toujours selon Libération, a été ressenti par certaines familles d'émigrés qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts du fait qu'elles ne reçoivent plus les fameux billets. " c'est vraiment dur quand on a un mari qui est en Italie et qui avaient l'habitude d'envoyer de l'argent presque chaque semaine. Moi je ne travaille pas. Donc vous voyez comment c'est compliqué ", a avoué l'épouse d'un émigré sous couvert d'anonymat.
Le même fait est constaté chez ce citoyen Moustapha Mbaye. Il révèle : " notre frère qui est en Europe ne peut plus nous envoyer de l'argent. Sa femme est fatiguée. Elle n'arrête pas de faire des prêts par-ci et par là. C'est dur pour tout le monde actuellement ", confesse le jeune à nos confrères.
A Pikine, dans la banlieue de Dakar, beaucoup de services de transfert d'argent ont ressenti les effets du confinement en vigueur en France, en Italie et en Espagne. "Depuis que le coronavirus est apparu en France, il n'y a presque plus d'argent reçu au niveau international. C'est un peu normal car nos compatriotes qui envoyaient l'argent sont bloqués", a reconnu René Sarr, gérant d'un point de transfert d'argent.
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