Une situation critique paralyse le poste de santé de Ndoulo, dans la région de Diourbel. L'établissement de santé a cessé toute activité après une coupure d'électricité due à un défaut de paiement de factures. Cette fermeture a contraint les populations locales à se déplacer jusqu'à Patar pour se soigner, mettant en lumière un conflit de responsabilité persistant entre le comité municipal du poste et la mairie.
C'est la troisième fois que le poste de santé est confronté à une coupure de courant, selon Souleye Diao, le secrétaire municipal du comité du poste de santé de Ndoulo, qui a lancé un appel vibrant aux autorités.
« On a des problèmes depuis longtemps. Des coupures de courant au niveau du poste de santé. C'est la troisième fois qu'il nous arrive. C'est à cause des factures qu'on n'a pas payées », a déclaré Souleye Diao. Il explique avoir hérité de cette situation de l'ancien président du comité et avoir tenté, en vain, de trouver une solution auprès de la mairie et des autorités administratives (sous-préfet, préfet, gouvernement), allant jusqu'à payer personnellement des factures.
Face à l'absence de résolution, M. Diao a cessé de payer, exacerbant la crise. Le nœud du problème réside dans un imbroglio administratif concernant l'identité de l'entité responsable du paiement des charges d'électricité.
Le secrétaire municipal expose la confusion des directives qu'il a reçues : « Le président sortant m'avait donné trois circulaires venant des ex-ministres de l'ex-régime du président Macky Sall, qui nous disent que, c'est la maire qui doit payer les factures ». Cependant, il ajoute : « Le préfet m'a donné un décret qui me dit que c'est le comité qui doit payer. Je ne sais pas où se trouve la vérité ».
Ce désaccord réglementaire est amplifié par le refus de la maire de s'acquitter des dettes, arguant que les factures sont au nom d'un certain Ibra Ndiaye et devraient plutôt être établies au nom du poste de santé de Ndoulo.
Le manque d'électricité, indispensable au fonctionnement de la structure, a eu des répercussions immédiates. Souleye Diao confirme la fermeture de l'établissement : « Le poste de santé ne peut pas fonctionner sans le courant. Pour l'instant, il a fermé ».
Selon ses propos, le médecin-chef et l'Infirmier Chef de Poste (ICP) avaient prévenu : « Si on coupe le courant, il faut fermer le poste et les malades vont aller à Patar ». Cette menace est désormais une réalité. « Le poste a été fermé. Pas de malades. Tous les malades se rendent à Patar pour se consulter depuis deux jours », a-t-il conclu, sur les ondes de iradio.
La population de Ndoulo est donc privée de soins de proximité, contrainte à des déplacements qui pourraient mettre en danger la santé des malades. Le secrétaire municipal Souleye Diao réitère son appel aux autorités pour une intervention urgente afin de résoudre la crise et de rétablir l'électricité pour la reprise des activités du poste de santé.
C'est la troisième fois que le poste de santé est confronté à une coupure de courant, selon Souleye Diao, le secrétaire municipal du comité du poste de santé de Ndoulo, qui a lancé un appel vibrant aux autorités.
« On a des problèmes depuis longtemps. Des coupures de courant au niveau du poste de santé. C'est la troisième fois qu'il nous arrive. C'est à cause des factures qu'on n'a pas payées », a déclaré Souleye Diao. Il explique avoir hérité de cette situation de l'ancien président du comité et avoir tenté, en vain, de trouver une solution auprès de la mairie et des autorités administratives (sous-préfet, préfet, gouvernement), allant jusqu'à payer personnellement des factures.
Face à l'absence de résolution, M. Diao a cessé de payer, exacerbant la crise. Le nœud du problème réside dans un imbroglio administratif concernant l'identité de l'entité responsable du paiement des charges d'électricité.
Le secrétaire municipal expose la confusion des directives qu'il a reçues : « Le président sortant m'avait donné trois circulaires venant des ex-ministres de l'ex-régime du président Macky Sall, qui nous disent que, c'est la maire qui doit payer les factures ». Cependant, il ajoute : « Le préfet m'a donné un décret qui me dit que c'est le comité qui doit payer. Je ne sais pas où se trouve la vérité ».
Ce désaccord réglementaire est amplifié par le refus de la maire de s'acquitter des dettes, arguant que les factures sont au nom d'un certain Ibra Ndiaye et devraient plutôt être établies au nom du poste de santé de Ndoulo.
Le manque d'électricité, indispensable au fonctionnement de la structure, a eu des répercussions immédiates. Souleye Diao confirme la fermeture de l'établissement : « Le poste de santé ne peut pas fonctionner sans le courant. Pour l'instant, il a fermé ».
Selon ses propos, le médecin-chef et l'Infirmier Chef de Poste (ICP) avaient prévenu : « Si on coupe le courant, il faut fermer le poste et les malades vont aller à Patar ». Cette menace est désormais une réalité. « Le poste a été fermé. Pas de malades. Tous les malades se rendent à Patar pour se consulter depuis deux jours », a-t-il conclu, sur les ondes de iradio.
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