Dès le vendredi 16 août au matin, les affrontements entre les deux tribus ont repris. Et juste après la prière de la mi-journée, ils ont redoublé de violence. Trois personnes sont mortes, des voitures ont été incendiées.
Selon des témoins, des membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) ont participé aux combats. Dans la journée, de nouvelles troupes de l’armée algérienne se dirigeaient vers la ville.
Jusqu’à présent, ni la gendarmerie, ni les forces spéciales n’avaient réussi à maintenir le calme dans la ville. Les forces de sécurité ont arrêté 40 personnes dans la journée de jeudi. Mais la population réclame désormais la démission des autorités locales et du responsable de la caserne de la gendarmerie.
Si les affrontements étaient à la Une du journal El Watan ce vendredi matin, les médias officiels n’ont pas évoqué les violences en cours. Mais ce qui intrigue certains spécialistes de la zone, c’est que les forces spéciales algériennes ont été envoyées d’Alger, alors que depuis le début de la crise malienne, des unités d’élites sont postées à proximité des villes comme celle de Bordj Badji Mokhtar, et qu'elles possèdent des avions de chasse et des hélicoptères.
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