"Un grand esprit s'en va, un de nos aînés au département de philosophie qui savait faire notre fierté. Hamidou Dia était un libre penseur, un homme de liberté qui alliait deux choses que son maître Platon disait inconciliables car pour lui, on ne saurait être philosophe et poète. Hamidou était l'un sans renier l'autre. Apollonien et Dionisiaque.
J'ai eu l'insigne honneur de travailler étroitement avec lui, alors que j'exerçais la fonction de Conseiller en communication à la Présidence de la République quand lui était à la Culture. Un grand connaisseur des textes anciens, un helléniste, senghorien à ses premières heures s'en va sur la pointe des pieds, sans déranger personne. Un homme généreux, capable de grandes idées quitte la scène au moment où les esprits s'émoussent, les corpus intellectuels se délitent, la pensée totalitaire revient sous des formes inattendues. Il nous servait de soupape, savait assumer la solitude de la pensée et l'ingratitude de la foultitude.
En plein dans le débat posé comme tel par Socrate dans son opposition à Calicles dans le Gorgias : nous sommes tous, libres penseurs, comme des médecins poursuivis cuisiniers, dans un tribunal d'enfants. Que ferait-il dans ce Sénégal qui ne sait plus reconnaître ce qu'il a de plus cher et de plus grand ? Hail Hamidou"
Source : Dakar actu
J'ai eu l'insigne honneur de travailler étroitement avec lui, alors que j'exerçais la fonction de Conseiller en communication à la Présidence de la République quand lui était à la Culture. Un grand connaisseur des textes anciens, un helléniste, senghorien à ses premières heures s'en va sur la pointe des pieds, sans déranger personne. Un homme généreux, capable de grandes idées quitte la scène au moment où les esprits s'émoussent, les corpus intellectuels se délitent, la pensée totalitaire revient sous des formes inattendues. Il nous servait de soupape, savait assumer la solitude de la pensée et l'ingratitude de la foultitude.
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