A la suite d’une recommandation du Bureau de contrôle de l’Icos, une réunion a été tenue lundi dans l’après-midi entre le ministre de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana et l’ordre des architectes du Sénégal pour discuter la reconstruction ou démolition du marché Sandaga. Durant cette rencontre, deux architectes renons, Pierre Goudiaby Atépa et Mamadou Berthé n’ont pas parlé le même langage. Si le premier a plaidé pour la reconstruction, le second s’y est opposé.
« L’état de la structure n’est pas bonne. Il faut démolir et reconstruire à l’identique. Je convoque la jurisprudence architecturale ou technique en rappelant qu’il y a quelques années, le marché Kermel avait brulé. Il a été reconstruit à l’identique », a expliqué Atépa.
D’autres à l’image de Mamadou Berthé ont milité pour la conservation du site historique. Il a rejeté l’idée de reconstruction et a plaidé pour la restauration et la sauvegarde du bâtiment. « Ce n’est pas n’importe quel bâtiment. C’est un bâtiment classé sur la liste des monuments historiques. L’ouvrage bâti représente une très grande valeur du point de vue de l’histoire, des techniques de construction, de l’art et de l’architecture. C’est un des meilleurs exemples de l’architecture soudano-sahélienne dans notre paysage urbain ».
Poursuivant, il a expliqué que c’est un chef d’œuvre dégradé et on ne le démolit pas. Car, selon lui, « démolir un chef d’œuvre, c’est lui faire perdre sa valeur d’authenticité. On le restaure, on le réhabilite, on le préserve ».
« L’état de la structure n’est pas bonne. Il faut démolir et reconstruire à l’identique. Je convoque la jurisprudence architecturale ou technique en rappelant qu’il y a quelques années, le marché Kermel avait brulé. Il a été reconstruit à l’identique », a expliqué Atépa.
D’autres à l’image de Mamadou Berthé ont milité pour la conservation du site historique. Il a rejeté l’idée de reconstruction et a plaidé pour la restauration et la sauvegarde du bâtiment. « Ce n’est pas n’importe quel bâtiment. C’est un bâtiment classé sur la liste des monuments historiques. L’ouvrage bâti représente une très grande valeur du point de vue de l’histoire, des techniques de construction, de l’art et de l’architecture. C’est un des meilleurs exemples de l’architecture soudano-sahélienne dans notre paysage urbain ».
Poursuivant, il a expliqué que c’est un chef d’œuvre dégradé et on ne le démolit pas. Car, selon lui, « démolir un chef d’œuvre, c’est lui faire perdre sa valeur d’authenticité. On le restaure, on le réhabilite, on le préserve ».
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