Les étudiants du Département Géographie à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, en grève de la faim, avaient menacé de s’immoler par le feu si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Depuis plusieurs jours, ils revendiquent leur inscription en master via une grève de la faim. Ce matin, les organisations comme la Raddho, l’ONG Jamra et le Syndicat unique des enseignants du Sénégal (Sudes) ont effectué une médiation auprès de ces grévistes.
Une médiation qui a porté ses fruits. Ces derniers, selon Rfm, ont mis fin à leur mouvement de grève. Mansour NIANG, porte-parole des grévistes, soutient qu’ « on a décidé de sursoir à la grève de la faim. (…) Aujourd’hui on a eu la visite des autorités, des organismes comme la Raddho, les syndicats du Sudes, des hommes religieux. (…) Même si nos revendications ne sont pas à 100% satisfaites mais il faut que les 2/3 soient acceptés pour nous permettre d’aller se faire inscrire (en master) et continuer nos études ».
Hier lundi, le professeur Saliou NDIAYE, recteur de l’Ucad, est resté catégorique face à ces revendications des étudiants grévistes en année de Licence au Département de Géographie. « Ces étudiants n’ont pas rempli les conditions pour passer de la Licence au Master. Nous avons appliqué les textes. (…) Les délibérés sont définitifs. Il n’y a aucun pays où on revient sur les résultats proclamés, à cause de la pression.
Aucune autorité ne peut amener les enseignants à revenir en arrière », persiste et signe l’ancien Doyen de la Faculté des Lettres et des sciences humaines (Flsh).
Autres articles
-
Collectif des féministes : Pour la réforme du Code de la famille et la reconnaissance du féminicide
-
Grand Yoff : deux individus arrêtés pour cambriolages en série et blanchiment de capitaux
-
Kédougou : les fidèles invités à prier pour les enfants et chrétiens privés de Noël
-
Noël 2025 : le Président Bassirou Diomaye Faye adresse un message de paix et de solidarité à la communauté chrétienne
-
Université de Kolda : le directeur du CROUS/Z justifie la fermeture du restaurant




Collectif des féministes : Pour la réforme du Code de la famille et la reconnaissance du féminicide


