Un expert de la santé exige de rendre compte sur la démarche utilisée pour arriver à un tel diagnostic
La maladie mystérieuse apparue le 12 novembre dernier à Thiaroye Sur Mer et dans d’autres localités, a frappé un nombre important de pêcheurs sénégalais. A la date du 23 novembre, on a pu dénombrer un total de 1004 pêcheurs touchés dont 567 cas identifiés à Dakar, 431 cas recensés à Thiès, 1 cas signalé à Kolda et quelques cas à Saint Louis. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas) Abdoulaye Diouf Sarr qui a fait le point lors de la première rencontre périodique sur le travail du gouvernement qui a vu la participation de près d’une dizaine de ministre a tenu à préciser que le traitement administré aux pêcheurs touchés par cette dermatose a donné de bons résultats.
Car, dit-il, tous les cas ont évolué favorablement sous traitement médical sans complication ni aggravation des lésions. Toutefois, il a fait état d’un seul hospitalisé à ce jour. Et il n’y a pas eu de cas secondaire relevé chez les patients. Donc il n’y a pas eu de contamination ou de transmission interhumaine. En termes plus clairs, les premiers contaminés, pour ne pas dire les pêcheurs, n’ont pas contaminé d’autres personnes. « Ce n’est pas une maladie contagieuse », dixit Diouf Sarr.
Ainsi, ils ont exclu la cause infectieuse. L’origine de la maladie mystérieuse ne serait liée à un quelconque microbe. Les résultats des recherches biologiques bactériologiques, chimiques ou virologique livrés par le ministre sénégalais en charge de la Santé montrent ainsi que les patients ne seraient infectés ni par une bactérie, ni par un virus encore moins par un champignon. Interpellé sur la question, un expert de la santé explique que les chercheurs ont ciblé des maladies. Or, dit-il, « la médecine est un peu compliqué. Et que quand on est face à des signes ou des symptômes de maladie, on fait différents examens. C’est ce qu’on appelle une démarche diagnostique. On commence par le plus grave. C’est comme ça que l’on procède. Mais il faut noter que ce n’est pas tout le temps qu’on peut trouver un diagnostic. C’est pourquoi on parle de diagnostic positif ou négatif ».
Dans ce cas spécifique lié à la maladie dermatose chez des pêcheurs, notre médecin indique que les scientifiques étaient face à des lésions dermatologiques. Et que chacun y est allé selon les descriptions des lésions, et a posé son hypothèse dermatose, ou autre. « En médecine, le résonnement diagnostic étant essentiel et très important, si tu n’as pas bien résonné, et que si par exemple tu oublies les démangeaisons, cela peut fausser le diagnostic posé », a dit-il dit tout en soulignant que le résonnement scientifique nécessite une rigueur. « Tu peux aussi respecter le résonnement mais tu peux te tromper de bonne foi » !
En donnant son « raisonnement », il souligne que « quand on élimine quelque chose, on doit démontrer comment on a procédé ». En outre, ce professionnel de la santé rappelle qu’il y a des agents infectieux qui ne sont pas contagieux. Espérons donc que « les investigations en cours et faites sur la base d’hypothèses successives », -comme le dit le ministre de la Santé-, vont très vite permettre de « lever le mystère » qui entoure la maladie apparue chez une catégorie de pêcheurs.
Car, dit-il, tous les cas ont évolué favorablement sous traitement médical sans complication ni aggravation des lésions. Toutefois, il a fait état d’un seul hospitalisé à ce jour. Et il n’y a pas eu de cas secondaire relevé chez les patients. Donc il n’y a pas eu de contamination ou de transmission interhumaine. En termes plus clairs, les premiers contaminés, pour ne pas dire les pêcheurs, n’ont pas contaminé d’autres personnes. « Ce n’est pas une maladie contagieuse », dixit Diouf Sarr.
Ainsi, ils ont exclu la cause infectieuse. L’origine de la maladie mystérieuse ne serait liée à un quelconque microbe. Les résultats des recherches biologiques bactériologiques, chimiques ou virologique livrés par le ministre sénégalais en charge de la Santé montrent ainsi que les patients ne seraient infectés ni par une bactérie, ni par un virus encore moins par un champignon. Interpellé sur la question, un expert de la santé explique que les chercheurs ont ciblé des maladies. Or, dit-il, « la médecine est un peu compliqué. Et que quand on est face à des signes ou des symptômes de maladie, on fait différents examens. C’est ce qu’on appelle une démarche diagnostique. On commence par le plus grave. C’est comme ça que l’on procède. Mais il faut noter que ce n’est pas tout le temps qu’on peut trouver un diagnostic. C’est pourquoi on parle de diagnostic positif ou négatif ».
Dans ce cas spécifique lié à la maladie dermatose chez des pêcheurs, notre médecin indique que les scientifiques étaient face à des lésions dermatologiques. Et que chacun y est allé selon les descriptions des lésions, et a posé son hypothèse dermatose, ou autre. « En médecine, le résonnement diagnostic étant essentiel et très important, si tu n’as pas bien résonné, et que si par exemple tu oublies les démangeaisons, cela peut fausser le diagnostic posé », a dit-il dit tout en soulignant que le résonnement scientifique nécessite une rigueur. « Tu peux aussi respecter le résonnement mais tu peux te tromper de bonne foi » !
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