L’élève en couture file assurément…du mauvais coton !
Les faits pour lesquels la nommée Fatoumata Ba a comparu hier à l’audience des flagrants délits du Tgi de Dakar remontent au 5 juillet dernier entre 21 heures et 22 heures à Dieuppeul. Cette nuit-là, l’élève en couture dans un centre de formation au Front de terre avait participé au vol d’un téléphone portable de marque i-Phone 11 appartenant au sieur Abdourahmane Doucouré. « Un jour, Habib m’a vu déchirer les 5000 francs de Abdourahmane. Il m’a demandé pourquoi j’ai déchiré le billet de banque. Je lui ai répondu qu’il a beaucoup d’argent. Il a vu Doucouré sortir son téléphone i-Phone 11. J’ai entraîné le gars dehors pour qu’ils puissent récupérer le téléphone. Je n’ai encore rien encaissé. Habib Diop m’avait dit qu’après le vol, cela va prendre du temps pour qu’il puisse pouvoir vendre l’i-Phone. Je voulais changer mon téléphone i-Phone 6 après avoir reçu ma pat du butin », a soutenu l’élève avec regrets et en versant des larmes.
Pour le substitut du procureur, la fille n’est pas en formation parce qu’elle a du temps pour créer une bande et soustraire les biens d’autrui. « Actuellement, vous devez aller à l’école ou rester à la maison. A vingt ans, vous devez savoir où vous posez les pieds. Ce n’est pas parce que vous habitez à Maristes que vous devez avoir un niveau de vie élevé », a sermonné l’avocat de la société qui a requis l’application de la loi pénale. Quant aux conseils de la défense qui ont reconnu la culpabilité et l’imputabilité des faits reprochés à leur cliente, ils soutiennent que c’est une affaire sordide Fatoumata n’a pu tirer aucun bénéfice. « C’est une jeune fille orpheline de père avec une mère souffrante à laquelle la vie n’a pas donné de chance et qui mérite la clémence du tribunal », a plaidé la défense qui a demandé au tribunal de tendre la perche à la délinquante primaire. Le tribunal a disqualifié les faits en complicité de vol en réunion commis la nuit et association de malfaiteurs. L’élève-couturière a été condamnée à deux ans de prison assortis du sursis.
Le Témoin
Pour le substitut du procureur, la fille n’est pas en formation parce qu’elle a du temps pour créer une bande et soustraire les biens d’autrui. « Actuellement, vous devez aller à l’école ou rester à la maison. A vingt ans, vous devez savoir où vous posez les pieds. Ce n’est pas parce que vous habitez à Maristes que vous devez avoir un niveau de vie élevé », a sermonné l’avocat de la société qui a requis l’application de la loi pénale. Quant aux conseils de la défense qui ont reconnu la culpabilité et l’imputabilité des faits reprochés à leur cliente, ils soutiennent que c’est une affaire sordide Fatoumata n’a pu tirer aucun bénéfice. « C’est une jeune fille orpheline de père avec une mère souffrante à laquelle la vie n’a pas donné de chance et qui mérite la clémence du tribunal », a plaidé la défense qui a demandé au tribunal de tendre la perche à la délinquante primaire. Le tribunal a disqualifié les faits en complicité de vol en réunion commis la nuit et association de malfaiteurs. L’élève-couturière a été condamnée à deux ans de prison assortis du sursis.
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