À l'occasion de la présentation de l'Agenda National de Transformation du Service Public (ANTSP) ce lundi, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a sévèrement fustigé les nombreux dysfonctionnements et gaspillages au sein de l'administration sénégalaise. Face à un auditoire attentif, il a dénoncé des pratiques qui minent la qualité du service public et la confiance des citoyens.
Ousmane Sonko a pointé du doigt les comportements individuels qui conduisent à des gaspillages flagrants. « L’année passée, j’avais pris un arrêté pour me prononcer sur ça. Le bien de l’administration, c’est l’impôt des Sénégalais. Une personne peut laisser son climatiseur allumé tout le week-end, ferme son bureau et rentre chez lui », a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de considérer les biens publics "autant que nos propres biens". Pour lutter contre ces dérives, il a annoncé la mise en place d'une centrale d'achat. Cette nouvelle structure aura pour mission de surveiller toutes les dépenses de l'administration afin d'éviter les gaspillages et les surfacturations.
Pour illustrer l'ampleur du problème, le Premier ministre a fait une comparaison édifiante. Il a raconté sa visite au stade de Bouaké en Côte d'Ivoire. « Ils m’ont fait savoir qu’ils ont dépensé pour sa construction 54 milliards de F CFA. Alors que nous au Sénégal, nous sommes à 150 milliards de F CFA pour avoir un stade, » a-t-il révélé.
Cette différence de coût met en évidence l'impact de la surfacturation, un phénomène qui, selon lui, « atténue les capacités de l'État à offrir un bon niveau de biens et services publics ». Il a affirmé que sur certains chantiers publics, le taux de surfacturation atteignait en moyenne 18%.
Un effectif public mal géré
Abordant la question des effectifs de la fonction publique, le Premier ministre a partagé les observations du professeur Babacar Kanté. S'il n'y a pas forcément un problème de "pléthore" d'effectifs, il y a, selon Ousmane Sonko, deux problèmes majeurs :
L'impact budgétaire : Dans certains services, les charges de fonctionnement absorbent la quasi-totalité du budget, empêchant tout investissement ou développement.
La qualité du recrutement : Le Premier ministre a dénoncé une "frénésie de recrutement" depuis les années 2000, souvent basée sur la "proximité politique ou familiale" plutôt que sur les compétences. « Des gens qui ne savaient ni lire, ni écrire ont été recrutés », a-t-il affirmé.
Ousmane Sonko a pointé du doigt les comportements individuels qui conduisent à des gaspillages flagrants. « L’année passée, j’avais pris un arrêté pour me prononcer sur ça. Le bien de l’administration, c’est l’impôt des Sénégalais. Une personne peut laisser son climatiseur allumé tout le week-end, ferme son bureau et rentre chez lui », a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de considérer les biens publics "autant que nos propres biens". Pour lutter contre ces dérives, il a annoncé la mise en place d'une centrale d'achat. Cette nouvelle structure aura pour mission de surveiller toutes les dépenses de l'administration afin d'éviter les gaspillages et les surfacturations.
Pour illustrer l'ampleur du problème, le Premier ministre a fait une comparaison édifiante. Il a raconté sa visite au stade de Bouaké en Côte d'Ivoire. « Ils m’ont fait savoir qu’ils ont dépensé pour sa construction 54 milliards de F CFA. Alors que nous au Sénégal, nous sommes à 150 milliards de F CFA pour avoir un stade, » a-t-il révélé.
Cette différence de coût met en évidence l'impact de la surfacturation, un phénomène qui, selon lui, « atténue les capacités de l'État à offrir un bon niveau de biens et services publics ». Il a affirmé que sur certains chantiers publics, le taux de surfacturation atteignait en moyenne 18%.
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