Une tragédie a frappé le village de Djilekhar, dans la commune de Ndiédieng (région de Kaolack) hier, lundi, lorsqu'un violent orage s'est abattu sur deux hommes, Tamsir Konté et Baye Moth Cissé. Joint au téléphone par PressAfrik, le président du Comité de développement sanitaire (CDS) du poste de santé local, Mass Thoub, revient sur les circonstances dans lesquelles le drame a eu lieu. Il a informé que les deux victimes, des pères de famille, "prenaient le thé sous un arbre quand ils ont été foudroyés".
L'incident s'est produit en fin d'après-midi, sous une pluie battante accompagnée d'éclairs et de tonnerres. Alertés par les cris, les habitants sont sortis pour constater le drame. Face à l'urgence, et sans attendre les instructions des autorités, ils ont agi rapidement, a-t-il fait savoir.
Avant d'expliquer : « Sous le feu de l'action, et le fait que les gens n'ont pas l'habitude d'assister à de tels phénomènes, animés par la peur et la consternation, les villageois ont utilisé des charrettes pour transporter les corps jusqu'à la morgue, puis se sont rendus au poste de santé pour alerter le personnel. Par la suite, les autorités locales, dont le maire, le sous-préfet, la gendarmerie et le procureur, ont été informées. C'est finalement vers 20h qu'une ambulance de la gendarmerie est arrivée pour évacuer les dépouilles vers Kaolack pour une autopsie. Les deux hommes devraient être inhumés en fin de journée ».
Les deux victimes laissent derrière elles des femmes et des enfants. Tamsir Konté, la trentaine, avait une femme, tandis que Baye Mor Cissé, 32 ans, en avait deux.
L'événement a ravivé de douloureux souvenirs dans la région, car, a en croire notre interlocuteur, "un drame similaire s'était produit en 1984 à Arwaye, un village voisin. Deux jeunes hommes, El Hadji Diop et Samba Diop, avaient perdu la vie dans des conditions similaires".
Profondément touché par la tragédie, Mass Thoub a profité de l'occasion pour lancer un appel aux autorités. Il a insisté sur l'état déplorable de la route reliant Kaolack à Djilekhar, particulièrement impraticable en période d'hivernage. Il a souligné les difficultés rencontrées par les gendarmes pour atteindre le village.
« Je profite de l'occasion pour lancer un appel. Je voudrais que la gendarmerie, quand elle fera son rapport, qu'elle inclue l'état de la route ici... Personne ne peut quitter Kaolack pour se rendre à Djilekhar en plein hivernage », a-t-il avancé.
Mass Thoub espère que les autorités étatiques interviendront pour améliorer cette infrastructure vitale et éviter de nouvelles complications en cas de drame futur.
L'incident s'est produit en fin d'après-midi, sous une pluie battante accompagnée d'éclairs et de tonnerres. Alertés par les cris, les habitants sont sortis pour constater le drame. Face à l'urgence, et sans attendre les instructions des autorités, ils ont agi rapidement, a-t-il fait savoir.
Avant d'expliquer : « Sous le feu de l'action, et le fait que les gens n'ont pas l'habitude d'assister à de tels phénomènes, animés par la peur et la consternation, les villageois ont utilisé des charrettes pour transporter les corps jusqu'à la morgue, puis se sont rendus au poste de santé pour alerter le personnel. Par la suite, les autorités locales, dont le maire, le sous-préfet, la gendarmerie et le procureur, ont été informées. C'est finalement vers 20h qu'une ambulance de la gendarmerie est arrivée pour évacuer les dépouilles vers Kaolack pour une autopsie. Les deux hommes devraient être inhumés en fin de journée ».
Les deux victimes laissent derrière elles des femmes et des enfants. Tamsir Konté, la trentaine, avait une femme, tandis que Baye Mor Cissé, 32 ans, en avait deux.
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