L'armée positionnée devant la direction de la sécurité à Port-Saïd. REUTERS/Mohamed Abd El Ghany
Lors de la dernière séance, le juge avait déféré les papiers de 21 accusés devant le Grand Mufti pour prendre son avis sur leur condamnation à mort. Problème : un nouveau mufti a été nommé et celui-ci affirme ne pas avoir eu le temps d’examiner les cas. Les avis sont partagés sur l’impact de l’avis du Mufti et sur la possibilité de faire reporter le verdict.
La police en grève
Sur le banc des accusés figurent neuf policiers et 42 habitants de Port-Saïd. Selon sa teneur, le verdict risque donc de raviver la colère de la ville, de provoquer la fureur des très nombreux supporters du club de football cairote Ahly - dont le match qui l'opposait au club de Port-Saïd est à l'origine des violences - ou encore d'accroître le mécontentement de la police.
Ce procès se déroule dans des circonstances très particulières. Une partie de la police est en grève et demande le limogeage du ministre de l’Intérieur. Ces policiers ne veulent plus être la matraque du pouvoir contre les opposants. Or ceux-ci sont de plus en plus nombreux à pratiquer la désobéissance civile et à manifester un peu partout en Egypte. Une partie d’entre eux en appelle d’ailleurs à l’intervention de l’armée pour sauver le pays des Frères musulmans.
Source: RFI
La police en grève
Sur le banc des accusés figurent neuf policiers et 42 habitants de Port-Saïd. Selon sa teneur, le verdict risque donc de raviver la colère de la ville, de provoquer la fureur des très nombreux supporters du club de football cairote Ahly - dont le match qui l'opposait au club de Port-Saïd est à l'origine des violences - ou encore d'accroître le mécontentement de la police.
Ce procès se déroule dans des circonstances très particulières. Une partie de la police est en grève et demande le limogeage du ministre de l’Intérieur. Ces policiers ne veulent plus être la matraque du pouvoir contre les opposants. Or ceux-ci sont de plus en plus nombreux à pratiquer la désobéissance civile et à manifester un peu partout en Egypte. Une partie d’entre eux en appelle d’ailleurs à l’intervention de l’armée pour sauver le pays des Frères musulmans.
Source: RFI
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