
Ousmane Sonko a été interpellé ce vendredi à l’Assemblée nationale par un parlementaire sur l’économie numérique. Répondant a cette interpellation, le Premier ministre a reconnu qu’il y a du travail à faire à ce niveau. « Je suis d’accord qu’il y a encore des efforts à faire concernant le numérique » a -t-il dit en mettant l’accent sur l’aspect sécuritaire qui selon lui expose le pays.
« Il y a deux aspects à renforcer, d’abord l’aspect sécuritaire. Nous sommes dans une insécurité numérique extrêmement grave dans ce pays. Rien qu’hier, le ministre des Finances m’informait que notre système a encore été attaqué heureusement, qu’il y a eu une réaction rapide, mais il y a eu des dommages. Les logiciels que nous utilisons on ne les maîtrise pas, on n’a pas les clés et personne ne sait d’où est ce qu’ils proviennent. Les pays encrés dans ce domaine s’ils décident de bloquer le Sénégal tout de suite, il y a des chances qu’ils y arrivent », a -t-il déclaré.
« L’autre aspect » Selon le Premier ministre : « c’est l’économie. Le numérique est le premier facteur de preuve de développement économique aujourd’hui dans le monde », a affirmé Sonko, « au début » poursuit-il « quand on parlait des multinationales les plus puissants, on citait le pétrole, Shell, etc.. Mais aujourd’hui, tous réunis ne sont rien devant Google. De nos jours, l’économie est numérique. La Chine par exemple, le numérique représente 42 % de son PIB, là-bas, tout est numérisé, c’est ça les grands enjeux et les grands défis », a indiqué le PM.
« Mais » a-t-il ajouté « défiler sur les plateaux pour parler des gens, il faut qu’on dépasse ce stade, ce qui nous interpelle est extrêmement grave et si on n’est pas conscient de notre retard, on ne pourra jamais le rattraper. Mais j’ai l’impression qu’une certaine classe politique n’a pas encore conscience », a-t-il déploré.
« Il y a deux aspects à renforcer, d’abord l’aspect sécuritaire. Nous sommes dans une insécurité numérique extrêmement grave dans ce pays. Rien qu’hier, le ministre des Finances m’informait que notre système a encore été attaqué heureusement, qu’il y a eu une réaction rapide, mais il y a eu des dommages. Les logiciels que nous utilisons on ne les maîtrise pas, on n’a pas les clés et personne ne sait d’où est ce qu’ils proviennent. Les pays encrés dans ce domaine s’ils décident de bloquer le Sénégal tout de suite, il y a des chances qu’ils y arrivent », a -t-il déclaré.
« L’autre aspect » Selon le Premier ministre : « c’est l’économie. Le numérique est le premier facteur de preuve de développement économique aujourd’hui dans le monde », a affirmé Sonko, « au début » poursuit-il « quand on parlait des multinationales les plus puissants, on citait le pétrole, Shell, etc.. Mais aujourd’hui, tous réunis ne sont rien devant Google. De nos jours, l’économie est numérique. La Chine par exemple, le numérique représente 42 % de son PIB, là-bas, tout est numérisé, c’est ça les grands enjeux et les grands défis », a indiqué le PM.
« Mais » a-t-il ajouté « défiler sur les plateaux pour parler des gens, il faut qu’on dépasse ce stade, ce qui nous interpelle est extrêmement grave et si on n’est pas conscient de notre retard, on ne pourra jamais le rattraper. Mais j’ai l’impression qu’une certaine classe politique n’a pas encore conscience », a-t-il déploré.
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