Le Réseau National des Femmes Travailleuses du Sénégal (RENAFETS) a franchi une étape décisive dans son engagement en faveur de l'autonomisation des femmes. L'organisation a lancé un atelier de formation de trois jours à Dakar, ce mercredi, axé sur l'Économie Sociale et Solidaire (ESS). Trente (30) femmes membres, issues de différentes régions du pays, vont bénéficier de ce programme de renforcement des capacités, visant notamment celles évoluant dans l'économie informelle.
Depuis sa création, le RENAFETS œuvre pour l'autonomisation des femmes. C'est dans cette optique qu'un vaste programme de renforcement des capacités a été élaboré, visant à intégrer pleinement l'ESS, un modèle déjà naturellement adopté par les femmes sénégalaises.
Fatou Bintou Yafa, présidente du RENAFETS, a rappelé la définition de l'ESS selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT). Elle a souligné que l'ESS regroupe des unités institutionnelles à vocation sociale ou d'intérêt public, basées sur la coopération volontaire, la gouvernance démocratique et participative, l'autonomie et l'indépendance. Ces structures - coopératives, associations, mutuelles, fondations, etc. - placent les personnes, plutôt que le profit, au centre de leurs activités, tout en conjuguant objectifs sociaux, économiques et environnementaux.
« L'approche économique centrée sur l'être humain et soucieuse de la planète est au centre de l'économie sociale et solidaire, » a insisté Mme Yafa.
La présidente du RENAFETS a rappelé que l'ESS est loin d'être un concept nouveau pour les femmes sénégalaises. « Les femmes sénégalaises, en effet, ont toujours organisé des tontines, des calebasses pour disposer d'un fonds de commerce leur permettant de prendre en charge leurs propres dépenses ». Cette tradition démontre que l'ESS est déjà ancrée dans la mentalité des femmes, leur offrant un moyen de contourner les « lourdeurs des procédures d'obtention de prêt dans les structures financières ». La reconnaissance de cet enjeu est d'ailleurs manifeste au plus haut niveau de l'État, avec la création d'un Ministère chargé de la micro-finance et de l'économie sociale et solidaire.
Fort de ce constat, le RENAFETS, en tant que « défenseur du bien-être des femmes », a jugé nécessaire de les accompagner par un renforcement de leurs capacités dans ce domaine. L'ambition du RENAFETS est claire : renforcer les capacités des femmes sur les concepts, les outils et les pratiques de l'ESS. Il s'agira de leur permettre de comprendre les principes fondamentaux, d'identifier les opportunités offertes et d'accompagner la structuration ou le renforcement de leurs initiatives entrepreneuriales. Pour mener à bien ce « vaste chantier », le RENAFETS a exprimé sa confiance dans le soutien et la collaboration de la Fondation Friedrich Ebert au Sénégal.
Fatou Bintou Yafa a tenu à remercier la nouvelle Représentante Résidente pour sa décision de poursuivre ce partenariat essentiel, visant à relever les défis de l'amélioration des conditions de vie et de travail des femmes. Cet engagement marque une nouvelle ère pour le RENAFETS, qui continue de se positionner comme un acteur clé de l'autonomisation féminine au Sénégal, en misant sur un modèle économique qui fait ses preuves.
Depuis sa création, le RENAFETS œuvre pour l'autonomisation des femmes. C'est dans cette optique qu'un vaste programme de renforcement des capacités a été élaboré, visant à intégrer pleinement l'ESS, un modèle déjà naturellement adopté par les femmes sénégalaises.
Fatou Bintou Yafa, présidente du RENAFETS, a rappelé la définition de l'ESS selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT). Elle a souligné que l'ESS regroupe des unités institutionnelles à vocation sociale ou d'intérêt public, basées sur la coopération volontaire, la gouvernance démocratique et participative, l'autonomie et l'indépendance. Ces structures - coopératives, associations, mutuelles, fondations, etc. - placent les personnes, plutôt que le profit, au centre de leurs activités, tout en conjuguant objectifs sociaux, économiques et environnementaux.
« L'approche économique centrée sur l'être humain et soucieuse de la planète est au centre de l'économie sociale et solidaire, » a insisté Mme Yafa.
La présidente du RENAFETS a rappelé que l'ESS est loin d'être un concept nouveau pour les femmes sénégalaises. « Les femmes sénégalaises, en effet, ont toujours organisé des tontines, des calebasses pour disposer d'un fonds de commerce leur permettant de prendre en charge leurs propres dépenses ». Cette tradition démontre que l'ESS est déjà ancrée dans la mentalité des femmes, leur offrant un moyen de contourner les « lourdeurs des procédures d'obtention de prêt dans les structures financières ». La reconnaissance de cet enjeu est d'ailleurs manifeste au plus haut niveau de l'État, avec la création d'un Ministère chargé de la micro-finance et de l'économie sociale et solidaire.
Fort de ce constat, le RENAFETS, en tant que « défenseur du bien-être des femmes », a jugé nécessaire de les accompagner par un renforcement de leurs capacités dans ce domaine. L'ambition du RENAFETS est claire : renforcer les capacités des femmes sur les concepts, les outils et les pratiques de l'ESS. Il s'agira de leur permettre de comprendre les principes fondamentaux, d'identifier les opportunités offertes et d'accompagner la structuration ou le renforcement de leurs initiatives entrepreneuriales. Pour mener à bien ce « vaste chantier », le RENAFETS a exprimé sa confiance dans le soutien et la collaboration de la Fondation Friedrich Ebert au Sénégal.
Fatou Bintou Yafa a tenu à remercier la nouvelle Représentante Résidente pour sa décision de poursuivre ce partenariat essentiel, visant à relever les défis de l'amélioration des conditions de vie et de travail des femmes. Cet engagement marque une nouvelle ère pour le RENAFETS, qui continue de se positionner comme un acteur clé de l'autonomisation féminine au Sénégal, en misant sur un modèle économique qui fait ses preuves.
Autres articles
-
Saint-Louis : 96 migrants secourus au large par la Marine nationale
-
Kolda : 50 enfants bénéficient d’un camp de chirurgie pédiatrique au centre hospitalier régional
-
Sacré-Cœur : il se dit « possédé » et se fait dépouiller de 164 000 FCFA
-
Transports en commun : AFTU annonce une baisse des tarifs
-
Orpaillage clandestin : vaste opération de la gendarmerie à Bembou, 411 interpellations et des matériels saisis







Saint-Louis : 96 migrants secourus au large par la Marine nationale


