Kinshasa, 3 décembre 2011. Un agent électoral de la Céni au milieu des sacs de bulletins de vote. © AFP / Gwenn Dubourthoumieu
Avant les élections Mgr Fridolin Ambongo Besungu de la Conférence épiscopale justice et paix affirmait que l’Eglise, avec l’aide du centre Carter, donnerait les grandes tendances des résultats. Il disait que c’était la mission de l’Eglise de dire la vérité sur le décompte des bulletins de vote qu’elle centralisait, mais ce dimanche 4 décembre à la mi-journée, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Mgr Nicolas Djomo effectue un véritable « rétropédalage», en proclamant que « ce n’est pas le rôle de l’Eglise de donner des résultats ».
L'évêque de Tshumbe (Kasaï oriental) n’a pas voulu dire un mot sur les observations de dépouillement et les chiffres recueillis par les observateurs de l’Eglise catholique : 30 000 observateurs, dont 6 300 étaient équipés d’un système de transmission par SMS dans 3 000 bureaux test, répartis dans tout le pays.
Ce rétropédalage a entrainé un peu de brouhaha dans la conférence de presse de l’épiscopat où certains responsables d’association ont fait part de leur réprobation face à ce qu’ils considèrent comme une démission de l’Eglise.
Présent à la conférence de presse de ce midi, le directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka a déploré le manque de courage de l’Eglise.
Du côté du centre Carter on explique que l’on a pu recueillir pour l’heure moins de la moitié (46%) des résultats des 3 000 bureaux test et que ce n’est pas assez significatif pour être communiqué.
La Coordination citoyenne des missions congolaises d'observation des élections a demandé à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de lister les centres et bureaux de vote dont les résultats sont publiés et de préciser les nombres d'électeurs inscrits, votants et des bulletins nuls.
La Céni a déclaré ce samedi que le président sortant Joseph Kabila avait obtenu 51% des voix et son principal rival Etienne Tshisekedi 34%.
Les résultats définitifs de la présidentielle congolaise ne doivent être annoncés par la Cour suprême que le 17 décembre prochain. Pour les législatives, ce sera le 13 janvier 2012.
Source: RFI
L'évêque de Tshumbe (Kasaï oriental) n’a pas voulu dire un mot sur les observations de dépouillement et les chiffres recueillis par les observateurs de l’Eglise catholique : 30 000 observateurs, dont 6 300 étaient équipés d’un système de transmission par SMS dans 3 000 bureaux test, répartis dans tout le pays.
Ce rétropédalage a entrainé un peu de brouhaha dans la conférence de presse de l’épiscopat où certains responsables d’association ont fait part de leur réprobation face à ce qu’ils considèrent comme une démission de l’Eglise.
Présent à la conférence de presse de ce midi, le directeur de cabinet d’Etienne Tshisekedi, Albert Moleka a déploré le manque de courage de l’Eglise.
Du côté du centre Carter on explique que l’on a pu recueillir pour l’heure moins de la moitié (46%) des résultats des 3 000 bureaux test et que ce n’est pas assez significatif pour être communiqué.
La Coordination citoyenne des missions congolaises d'observation des élections a demandé à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de lister les centres et bureaux de vote dont les résultats sont publiés et de préciser les nombres d'électeurs inscrits, votants et des bulletins nuls.
La Céni a déclaré ce samedi que le président sortant Joseph Kabila avait obtenu 51% des voix et son principal rival Etienne Tshisekedi 34%.
Les résultats définitifs de la présidentielle congolaise ne doivent être annoncés par la Cour suprême que le 17 décembre prochain. Pour les législatives, ce sera le 13 janvier 2012.
Source: RFI
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