
Le président ivoirien, Laurent Gbagbo (G), et son homologue burkinabé, Blaise Compaoré (D), à Ouagadougou le 3 décembre 2009. AFP/Ahmed Ouoba
En entérinant une période tout à la fois courte et rapprochée pour l’organisation des élections ivoiriennes, ce sixième CPC aura conclu sur un vrai succès. Fin février-début mars, c’est «quasiment une date», remarquait-on jeudi soir dans les milieux diplomatiques.
Ce nouvel élan donné au processus électoral est à inscrire au crédit de l’Accord politique de Ouagadougou. Il vivifie la méthode de dialogue direct inter-ivoirien et le rôle de la médiation burkinabé, qui a su inspirer le climat de confiance nécessaire au succès de la rencontre. Climat auquel l'appel téléphonique que Nicolas Sarkozy a passé au président ivoirien Laurent Gbagbo aura probablement contribué.
Sur le coup de midi, jeudi, le président français a en effet cordialement échangé pendant une dizaine de minutes au téléphone avec son homologue ivoirien. Initiative sans précédent prise par Nicolas Sarkozy, étant rappelé que la dernière rencontre entre les deux chefs d’Etat français et ivoirien remonte à décembre 2007 à Lisbonne.
Reste que, ce matin, le volume des tâches à accomplir avant le scrutin n’a guère varié. Voter début mars, c’est techniquement possible. Mais cette année, tous ceux en Côte d’Ivoire qui organisent les élections vont probablement devoir faire une croix sur les fêtes de Noël.
Ce nouvel élan donné au processus électoral est à inscrire au crédit de l’Accord politique de Ouagadougou. Il vivifie la méthode de dialogue direct inter-ivoirien et le rôle de la médiation burkinabé, qui a su inspirer le climat de confiance nécessaire au succès de la rencontre. Climat auquel l'appel téléphonique que Nicolas Sarkozy a passé au président ivoirien Laurent Gbagbo aura probablement contribué.
Sur le coup de midi, jeudi, le président français a en effet cordialement échangé pendant une dizaine de minutes au téléphone avec son homologue ivoirien. Initiative sans précédent prise par Nicolas Sarkozy, étant rappelé que la dernière rencontre entre les deux chefs d’Etat français et ivoirien remonte à décembre 2007 à Lisbonne.
Reste que, ce matin, le volume des tâches à accomplir avant le scrutin n’a guère varié. Voter début mars, c’est techniquement possible. Mais cette année, tous ceux en Côte d’Ivoire qui organisent les élections vont probablement devoir faire une croix sur les fêtes de Noël.
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