Ecole à Mwezeni en Afrique du Sud. Dix-huit ans après la fin de l'apartheid, de graves inégalités demeurent. REUTERS/Ryan Gray
L’Afrique du Sud a globalement réussi sa transition démocratique mais le pays reste profondément inégalitaire. L’ANC entend réduire ces inégalités. La minorité blanche reste toujours la plus riche du pays et la majorité noire souffre plus du chômage et de la pauvreté. Le président Jacob Zuma appelle donc à une seconde transition.
Certains sujets devraient être âprement débattus, comme la question des ressources minières. Les plus radicaux, à l'image de la branche jeunesse de l’ANC, appellent à une nationalisation des mines. Une option pour l’instant toujours rejetée de peur de faire fuir les investisseurs, le gouvernement étudiant la possibilité d’un super impôt sur les bénéfices.
Autre sujet brûlant, la question de la terre. Elle est toujours détenue pour l’essentiel par la minorité blanche. Cette conférence nationale est donc une étape importante. En décembre 2012, le parti choisira son candidat à l’élection présidentielle de 2014 et validera son programme politique. Pendant les prochains jours, il sera aussi bien sûr question de personnes. Face au président Jacob Zuma, qui se verrait bien briguer un second mandat, le vice-président Kgalema Motlanthe pourrait être un challenger possible.
Source: RFI
Certains sujets devraient être âprement débattus, comme la question des ressources minières. Les plus radicaux, à l'image de la branche jeunesse de l’ANC, appellent à une nationalisation des mines. Une option pour l’instant toujours rejetée de peur de faire fuir les investisseurs, le gouvernement étudiant la possibilité d’un super impôt sur les bénéfices.
Autre sujet brûlant, la question de la terre. Elle est toujours détenue pour l’essentiel par la minorité blanche. Cette conférence nationale est donc une étape importante. En décembre 2012, le parti choisira son candidat à l’élection présidentielle de 2014 et validera son programme politique. Pendant les prochains jours, il sera aussi bien sûr question de personnes. Face au président Jacob Zuma, qui se verrait bien briguer un second mandat, le vice-président Kgalema Motlanthe pourrait être un challenger possible.
Source: RFI
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