Visiblement, l'armée libyenne cherche à capitaliser le retrait des brigades islamistes à Benghazi et Derna. Une des brigades locales, Ansar al-Charia a en effet annoncé dans les deux villes qu'elle cédait la place à l'armée et à la police.
Dimanche 23 septembre au matin, à Tripoli, les nouvelles «forces mobiles» qui font partie de l'armée ont lancé un assaut et évacué une milice qui occupait une installation militaire sur la route de l'aéroport international.
Dans la capitale, l'armée et la police ont en réalité commencé depuis une semaine, soit avant les démonstrations de colère de Benghazi, une campagne discrète pour débarrasser Tripoli de groupes armés formés en brigade mais qui se livreraient à des actes de vols parfois violents grâce à l'établissement de faux barrages.
Malgré le succès de ce dimanche matin, beaucoup estiment que la majorité des brigades qui opèrent dans la capitale en dehors de l'autorité de l'Etat sont de petits gangs qu'il ne sera pas très difficile de démanteler.
Tandis que les brigades qui ont assis leur autorité par l'accumulation d'armes, Zintan et Misrata pour ne pas les citer, et qui sont devenues plus puissantes que l'Etat libyen lui-même, resteront longtemps hors de contrôle.
Qui sont les miliciens ?
Salem, jeune révolutionnaire qui lui s'est rallié au ministère de l'Intérieur, justifie l'existence de certaines de ces milices.
Le témoignage de Salem, un ancien milicien
"Le problème, c'est que beaucoup d'anciens rebelles ne touchent pas leurs salaires. Lorsqu'ils ont signé, on leur a promis un salaire mais on les a trompés. Ces jeunes-là en ont eu marre et ils se sont organisés. Ils ont fini par créer des problèmes en affrontant des groupes rivaux. Mais quand l'armée vient à leurs portes pour les déloger, elle devrait se dire: ces hommes là ce sont des libyens, ce sont des révolutionnaires. Ils se sont installés dans des maison de kadhafistes. Qu'on les y laisse. Ils n'en tirent aucun bénéfice, ils y vivent, c'est tout. Il ne faut pas user de la force, mais de la persuasion".
Dimanche 23 septembre au matin, à Tripoli, les nouvelles «forces mobiles» qui font partie de l'armée ont lancé un assaut et évacué une milice qui occupait une installation militaire sur la route de l'aéroport international.
Dans la capitale, l'armée et la police ont en réalité commencé depuis une semaine, soit avant les démonstrations de colère de Benghazi, une campagne discrète pour débarrasser Tripoli de groupes armés formés en brigade mais qui se livreraient à des actes de vols parfois violents grâce à l'établissement de faux barrages.
Malgré le succès de ce dimanche matin, beaucoup estiment que la majorité des brigades qui opèrent dans la capitale en dehors de l'autorité de l'Etat sont de petits gangs qu'il ne sera pas très difficile de démanteler.
Tandis que les brigades qui ont assis leur autorité par l'accumulation d'armes, Zintan et Misrata pour ne pas les citer, et qui sont devenues plus puissantes que l'Etat libyen lui-même, resteront longtemps hors de contrôle.
Qui sont les miliciens ?
Salem, jeune révolutionnaire qui lui s'est rallié au ministère de l'Intérieur, justifie l'existence de certaines de ces milices.
Le témoignage de Salem, un ancien milicien
"Le problème, c'est que beaucoup d'anciens rebelles ne touchent pas leurs salaires. Lorsqu'ils ont signé, on leur a promis un salaire mais on les a trompés. Ces jeunes-là en ont eu marre et ils se sont organisés. Ils ont fini par créer des problèmes en affrontant des groupes rivaux. Mais quand l'armée vient à leurs portes pour les déloger, elle devrait se dire: ces hommes là ce sont des libyens, ce sont des révolutionnaires. Ils se sont installés dans des maison de kadhafistes. Qu'on les y laisse. Ils n'en tirent aucun bénéfice, ils y vivent, c'est tout. Il ne faut pas user de la force, mais de la persuasion".
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